011010 Du réel à la fiction, voyage en littérature contemporaine

  • Dates des cours : 2oct-16oct-13nov-27nov-11déc-8janv
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Pascaline VALLÉE

Information: Les jours et horaires actuellement affichés correspondent à la programmation de l'année universitaire 2025-2026. Les horaires de l'année en cours restent inchangés. Pour toute question, merci de contacter le secrétariat pédagogique.



Pascaline VALLÉE

Journaliste culturelle, Pascaline Vallée a occupé des postes de responsabilité dans des revues culturelles renommées avant de devenir indépendante. Passionnée par la culture au sens large, elle analyse non seulement les œuvres artistiques mais aussi leur impact économique, social et sociétal avec un intérêt particulier pour les sujets de société, de féminisme et d’écologie. Elle intervient également en formation continue et dans l’enseignement supérieur.

Comment le réel inspire-t-il les auteurs et autrices d’aujourd’hui ? Du récit documentaire à la dystopie en passant par l’autofiction ou le roman, ce cours s’intéresse à ce que la littérature contemporaine nous transmet du monde actuel.
Chaque séance sera organisée autour d’une thématique, qui permettra d’évoquer différentes œuvres et points de vue. Le cours allie quelques aspects théoriques, des extraits de textes et des paroles d’auteurs ou d’autrices d’aujourd’hui afin d’évoquer les multiples rapports au monde que permet l’écriture. Le partage oral de lectures et d’analyses personnelles autour des sujets évoqués sera encouragé. Aucun prérequis n’est nécessaire pour suivre ce cours.

Programme (susceptible de modification) :
– L’intention de l’auteur ou l’autrice. Pourquoi écrire dans le monde actuel?
– Planter le décor. Le rôle des lieux réels dans une œuvre de fiction
– Personnages. L’autofiction et ses limites
– Récits documentés. Comment la fiction peut se mettre au service de la réalité.
– Alternatives. Science fiction et dystopies, les mondes (im)possibles
– La littérature pour être au monde. Le livre comme outil d’émancipation de la pensée

 

 

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011011 Shakespeare et les arts : théâtre, musique, peinture, cinéma – Le Songe d’une nuit d’été

  • Dates des cours : 28janv-4févr-11févr-4mars-11mars-18mars-25mars-1avr-8avr-29avr-6mai-13mai
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Philippe POSTEL

Information: Les jours et horaires actuellement affichés correspondent à la programmation de l'année universitaire 2025-2026. Les horaires de l'année en cours restent inchangés. Pour toute question, merci de contacter le secrétariat pédagogique.



Philippe POSTEL

Dans une perspective intermédiale, le cours se propose d’analyser comment la célèbre pièce de Shakespeare, Le Songe d’une nuit d’été (1599-1601), pièce qui mêle déjà mots, chansons, musique, costumes et décors, a été adaptée au fil des siècles en musique, en peinture et au cinema. Nous étudierons le masque ou semi-opéra de Henry Purcell, The Fairy Queen (1692), les peintures d’Henry Fuseli (fin du XVIIIe et début du XIXe siècle), l’adaptation musicale de Mendelssohn (XIXe siècle) et, au XXe siècle, les films de Charles Kent (1909), Max Reinhardt et William Dietierle (1935) et de Michael Hoffman (1999). On pourra également aborder les adaptations cinématographiques de Jiri Trnka (1959), Peter Hall (1968), Adrian Noble (1996) et Woody Allen (1982). Le cours ménagera des temps d’écoute (de la musique) et de visionnage d’extraits en vue de conduire des analyses en commun.

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011015 Le peuple, au XIXe siècle, dans le regard d’un écrivain ou d’un artiste

  • Dates des cours : 2oct-9oct-16oct-6nov-13nov-20nov-27nov-4déc-11déc-18déc-8janv-15janv
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Daniel GUYON

Information: Les jours et horaires actuellement affichés correspondent à la programmation de l'année universitaire 2025-2026. Les horaires de l'année en cours restent inchangés. Pour toute question, merci de contacter le secrétariat pédagogique.



Daniel GUYON

Victor Hugo, George Sand, Charles Dickens, Emile Zola et bien d’autres se sont penchés sur le sort des ouvriers, la misère et l’injustice … au XIXe siècle. Gustave Courbet, Edgar Degas, Jean-François Millet … ont apporté également des éclairages sur ce qu’était le quotidien des classes populaires à cette époque. Ces œuvres ont joué un rôle dans la prise de conscience des inégalités sociales. Mais présentent-elles une image exacte de la société du XIXe siècle ou bien les auteurs ont-ils mis l’accent sur les aspects les plus dramatiques ? La confrontation avec des enquêtes, menées entre autres par des historiens, pourrait permettre de répondre à cette question.
Le cours s’appuiera sur : des extraits de romans et de films, des peintures et des gravures, des récits et des témoignages, des enquêtes et des analyses historiques et sociologiques. Il comprendra trois parties : la première explorera la condition ouvrière dans son ensemble, et le sort des femmes et des enfants en particulier. La seconde s’intéressera au cadre de vie et à la ségrégation. La troisième abordera les révoltes ouvrières et les avancées sociales.

La séance sera interactive, c’est-à-dire que chacun des participants pourra apporter ses propres connaissances sur les œuvres, les écrivains, les artistes et la période.

Le cours ne nécessitera pas de connaissances particulières, mais seulement un intérêt pour la littérature et l’art.

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0110xx Les Évangiles au cinéma

  • Dates des cours : 1oct-8oct-15oct-5nov-12nov-19nov-26nov-3déc-10déc-17déc-7janv-14janv
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Philippe POSTEL

Information: Les jours et horaires actuellement affichés correspondent à la programmation de l'année universitaire 2025-2026. Les horaires de l'année en cours restent inchangés. Pour toute question, merci de contacter le secrétariat pédagogique.



Philippe POSTEL

Le cours consiste à analyser comment le récit des Évangiles (pris ensemble ou séparément) a accompagné l’histoire du cinéma, depuis les premiers films muets jusqu’aux productions hollywoodiennes des années 2000. Nous traiterons tout d’abord de la question de la légitimité de l’image en lien avec le sacré, puis nous replacerons les Évangiles dans une perspective historique. Nous étudierons les premières adaptations du temps du cinéma muet tant en France (Méliès, Zecca, Guy, Hatot) qu’aux États-Unis (Olcott, Griffith, DeMille). Nous nous intéresserons en particulier à la proposition du poète et réalisateur Pier Paolo Pasolini, L’Évangile selon saint Matthieu (1964), puis à des propositions plus modernes s’inscrivant dans l’air du temps (Jewison), appliquant les recettes de la parodie (Monthy Python, Arcand), visant un large public (les séries de Zeffirelli pour Jésus de Nazareth et de Jenkins pour The Chosen) ou bien encore tentant de délivrer un message personnel (Scorsese et Gibson). Il s’agira d’analyser quel Jésus est mis en scène (le rabbi juif, le prophète, le Messie, le fondateur d’une nouvelle religion, un sage, etc.), quel public est visé, quelle esthétique est réalisée. Les films font l’objet d’une présentation générale, d’un découpage séquentiel et donnent lieu à des analyses d’extrait conduites en groupe.

011101 En cheminant avec Nikos Kazantzaki : Lecture de L’Ascension

  • Dates des cours : 4nov-18nov-2déc-6janv-20janv-3févr-3mars-31mars
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Françoise BOUSSARD

Information: Les jours et horaires actuellement affichés correspondent à la programmation de l'année universitaire 2025-2026. Les horaires de l'année en cours restent inchangés. Pour toute question, merci de contacter le secrétariat pédagogique.



Françoise BOUSSARD

Françoise Boussard est enseignante à l’UP depuis 2015 (langue et culture latines et littérature). Auparavant elle était professeur de lettres en classes préparatoires littéraires au lycée Gabriel Guist’hau.

Cette troisième étape d’un parcours dans l’œuvre du grand écrivain d’origine crétoise (1883-1957), inlassable voyageur cosmopolite, sera consacrée à l’étude d’un récit récemment édité, que l’auteur s’était refusé à publier, peut-être par juste conscience de son imperfection. Mais ce texte à forte résonance autobiographique, composé à Cambridge en 1946 est un véritable laboratoire de la création kazantzakienne : pétri de ses grands motifs, matrice éclairante des grands romans ultérieurs, il offrira aux étudiants la possibilité d’approfondir l’univers de l’auteur d’Alexis Zorba et de Rapport au Greco, déjà proposés à l’étude, ou une initiation assez facile à son œuvre. De la Crète, si belle mais si archaïque, sa terre natale retrouvée au lendemain des désastres de la seconde guerre mondiale, à l’Angleterre où il part pour entreprendre une œuvre politique(pacifiste) et littéraire, le jeune Cosmas affronte une réalité encore brûlante aujourd’hui et il exprime la quête, les idéaux, les désillusions et dilemmes d’un auteur qui écrivait déjà dans les années 1920 : « Je choisis le chemin qui monte, parce que c’est vers le haut que me pousse mon cœur » (Ascèse).

Édition de référence pour le cours :

Nikos Kazantzaki, L’ascension, traduit du grec par René Bouchet. Edition Cambourakis (Poche, 2022)

 

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011105 Visages d’Aragon

  • Dates des cours : 8oct-5nov-19nov-3déc-17déc-14janv-28janv-11févr-11mars-25mars-29avr-6mai
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Yves FRAVALO

Information: Les jours et horaires actuellement affichés correspondent à la programmation de l'année universitaire 2025-2026. Les horaires de l'année en cours restent inchangés. Pour toute question, merci de contacter le secrétariat pédagogique.



Yves FRAVALO

Professeur pendant 30 années dans les classes préparatoires littéraires du Lycée Guist’hau de Nantes, Yves Fravalo assure actuellement des cours à l’Université permanente.

Il y a un demi-siècle, c’était en 1974, paraissait le dernier roman de Louis Aragon, Théâtre/roman, et un demi-siècle déjà s’était écoulé, alors, depuis la parution du Premier Manifeste du Surréalisme (1924). Un siècle entier, et davantage : c’est à semblable empan que se mesure désormais l’histoire de cette œuvre dont la postérité s’étire sur une durée assez proche de celle au long de laquelle s’est déroulée l’aventure même de l’écriture.
Durant ces « 50 années » – celles d’une histoire qui est la nôtre -, s’est produite une accommodation du regard dont se trouve tributaire la figure déjà si mouvante de l’écrivain, un écrivain, on le sait, particulièrement fécond et polymorphe. « Hommes de l’avenir, soufflez sur les charbons », dit le poète, en désignant le tracé de « « lumière sombre » laissé par son passage dans l’histoire lettres. Relire Aragon, c’est réveiller les sortilèges dont restent chargés des mots touchés un jour par un écrivain magicien ; c’est relancer ce « mouvement perpétuel » par lequel il a rêvé que se prolonge une aventure demeurée à ses yeux comme un « roman inachevé » ; c’est tenter de saisir quelques-uns de ces visages qui passent encore aujourd’hui « dans les reflets du feu qui s’éteint mais que rallume chaque regard », selon le mot de Philippe Forest,

C’est dans cette perspective que se situerait l’ambition d’un cours, envisagé sous la forme d’un cycle de deux années :

1 – une première année sera construite autour d’un double pôle : Le Paysan de Paris, 1926, et Aurélien, 1944 : deux ouvrages qui, au sein d’une œuvre immense, ont fait l’objet de la prédilection de l’auteur et d’une majorité de lecteurs. D’un côté, l’errance dans le Paris des passages, de la surprise et des secrets, puis la plongée dans la magie d’un jardin nocturne (celui des Buttes-Chaumont) où le plus sombre du vertige se trouve conjuré par celle que le poète désigne comme la « faneuse de lumière » ; de l’autre, l’errance dans le décor « de Césarée » où une grise et fuyante Bérénice fait lever des rêves et des espoirs sans lendemain. Le roman des années quarante ramène au seuil des années vingt, en ces jours où le revenant des tranchées peinait à croire en un « retour de l’aube » ; tandis que l’étincelant poème en prose, qui porte au plus haut le flambeau surréaliste – sens de la merveille et célébration du désir -, « manifeste », au milieu même de la décennie et dans l’explosion d’un mouvement naissant, la foi retrouvée en l’avenir. Temps et « envers du temps » : où le mirage et où la vérité de la vie ?

2 – la seconde année devrait avoir pour centre Blanche ou l’Oubli, 1967 (roman qui est lui-même le cœur d’une sorte de trilogie : précédé de La Mise à mort, en 1965, il est suivi à distance par Théâtre/Roman). Vingt ans donc après Aurélien, voilà qu’à travers des formes d’écriture inédites, le créateur inusable que demeure Aragon revient sur son passé et travaille à façonner autrement la fable de sa vie ; voilà « qu’une fois encore… une dernière fois », comme le souligne son biographe, l’enchanteur vieillissant « remet tout en jeu et recommence ».

Ainsi va cette œuvre, miroir démultiplié d’un romancier-poète exceptionnel et du siècle qui l’a vu passer.

Textes accessibles dans la collection Folio.

 

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011108 La Grande Bretagne aujourd’hui à travers le roman contemporain

  • Dates des cours : 8janv-22janv-5févr-5mars-19mars-2avr-30avr-7mai
  • Heure de début du cours : 13:30
  • Heure de fin du cours : 15:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Georges LETISSIER

Information: Les jours et horaires actuellement affichés correspondent à la programmation de l'année universitaire 2025-2026. Les horaires de l'année en cours restent inchangés. Pour toute question, merci de contacter le secrétariat pédagogique.



Georges LETISSIER

Professeur des Universités émérite. Member of the Editorial Board of Neo-Victorian Studies, Georges Letissier enseigne à Nantes Université.

Le roman contemporain britannique s’illustre par la persistance de la tradition réaliste, qui remonte aux XVIIIe et XIXe siècles, notamment avec Henry Fielding, Charles Dickens ou encore George Eliot. La fiction offre une voie d’accès privilégiée, comique, satirique, mais aussi grave parfois, aux questions politiques, sociales et aux enjeux idéologiques d’une nation composite, partagée entre atlantisme, européisme et pragmatisme insulaire. La dimension postcoloniale, ou décoloniale, est également majeure au sein d’une société en quête de repères, après avoir des siècles durant assuré un ascendant incontesté sur le reste du monde.
C’est donc à la radiographie d’une société traversée par des mouvements contradictoires que ce cours voudrait se livrer, partant de l’idée que l’esthétique romanesque permet d’appréhender par l’intermédiaire de l’humour, de l’ironie, de la satire (Jonathan Swift), des passions, des mémoires subjectives, mais aussi de l’implicite et des non-dits, ce que la presse ou l’historiographie ne saisissent que de manière analytique.
Pour ce cours, trois romans ont été retenus parce qu’ils illustrent des facettes différentes, mais complémentaires de la Grande Bretagne contemporaine. Publiés entre 2012 et 2022, les trois romans retenus permettent de se faire une idée de la scène littéraire britannique contemporaine :

« Chers voisins » (en anglais « Capital ») de John Lanchester, se penche, dans une veine dickensienne, sur les effets de la crise financière de 2008 sur les habitants d’une rue imaginaire du faubourg de Clapham au sud de Londres.

« Au rythme de notre colère » (en anglais « In Our Mad and Furious City ») de l’écrivain Guy Gunaratne (d’origine sri lankaise) s’inspire librement d’un fait divers tragique pour proposer une immersion dans un quartier du nord de Londres, ravagé par des tensions communautaires.

« Le royaume désuni » (en anglais « Bournville ») permet de suivre les heurs et malheurs d’une famille des Midlands de l’après-guerre jusqu’au Brexit et à la pandémie du coronavirus.
Ces œuvres, qu’il n’est pas indispensable d’avoir lues toutes dans leur intégralité pour suivre le cours, permettront de mieux connaître de l’intérieur un pays voisin, mais aussi d’étudier comment l’écriture permet d’amplifier le réel, d’en approcher les angles morts ou encore de mieux saisir l’articulation entre des subjectivités individuelles et la vie publique ; la petite histoire de tout un chacun corrélée à la Grande Histoire d’individus rassemblés pour faire nation.
Sur le plan esthétique, sera abordée la question des réalismes, toujours en lien avec l’état de la culture à un moment donné, et d’explorer la manière dont la fiction s’approprie le politique (là encore en contextualisant, notamment par des allusions à Middlemarch de George Eliot). Si aucune auteure ne figure dans ce choix, il sera fait régulièrement allusion aux femmes qui publient actuellement (Jeanette Winterson, Nadifa Mohamed, Ali Smith, Sarah Hall ou Melissa Harisson pour ne citer qu’elles).
Enfin, si le cours est en français, les citations seront proposées dans les deux langues et des notions ou concepts en langue anglaise seront introduits et commentés selon les besoins.

Textes étudiés :

Jonathan Coe, Le royaume désuni, folio Gallimard, 2024/Bournville, Penguin Random House, 2022.

Guy Gunaratne, Au rythme de notre colère, Grasset, 2020/In Our Mad and Furious City, Tinder Press, 2018.

John Lanchester, Chers voisins, Points, 2015/ Capital, Faber and Faber, 2012.

 

 

Résumé de carrière : Professeur émérite université de Nantes

Aucun niveau de connaissance particulier exigé.

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011130 Histoire de la langue française et de son orthographe : idées reçues et connaissances actuelles

  • Dates des cours : 31mars-7avr-28avr-5mai-12mai-19mai
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:30
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Lionel AUDION

Information: Les jours et horaires actuellement affichés correspondent à la programmation de l'année universitaire 2025-2026. Les horaires de l'année en cours restent inchangés. Pour toute question, merci de contacter le secrétariat pédagogique.



Lionel AUDION

Enseignant retraité, Lionel Audion, a exercé en tant que Maître de conférences en Sciences du langage. Ses recherches portent sur l’étude de la langue au premier degré, notamment les difficultés d’apprentissage liées au verbe.

 

« Le français vient du latin » : oui, mais quel « latin » ? Celui de Cicéron et César ou celui des soldats romains envahissant la Gaule ?
Nous verrons comment, pendant quinze siècles et plus, la langue qui allait devenir le français n’avait aucune chance de s’imposer. Montaigne, choisissant d’écrire en français et non en latin pour être lu par les femmes peu éduquées, disait-il, était persuadé que cinquante ans après publication, plus personne ne comprendrait ses écrits…
Et pourtant au XXIè siècle le français se porte bien, à l’écrit comme à l’oral : il nous faut, pour comprendre ce constat, accepter la différence entre une langue morte et une langue vivante.
Ce cours vise à dérouler l’histoire de notre langue, en chatouillant au passage quelques idées reçues bien ancrées, depuis le début de notre ère jusqu’à nos jours.
Pas de langue vivante sans cours vivant : les réactions, les apports, des uns et des autres enrichiront chacun et chacune.

Aucune connaissance préalable n’est exigée.

 

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011140 La langue française et ses métamorphoses

  • Dates des cours : 7oct-14oct-4nov-18nov-25nov-2déc-9déc-16déc-6janv-13janv-20janv-27janv
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Bernard MELGUEN

Information: Les jours et horaires actuellement affichés correspondent à la programmation de l'année universitaire 2025-2026. Les horaires de l'année en cours restent inchangés. Pour toute question, merci de contacter le secrétariat pédagogique.



Bernard MELGUEN

Bernard Melguen a été chargé de cours à Nantes Université. Conférencier et écrivain, ses travaux portent notamment sur « les mots du ciel » , « les mots de la marine » et « les noms des animaux ».

La langue française, dans sa richesse, sa souplesse et sa grande vitalité, est le théâtre de multiples métamorphoses. Notre étude, agrémentée d’exercices ludiques, nous en propose ici de nombreux exemples.

Les expressions et locutions imagées recèlent la mémoire d’un passé souvent oublié. Redécouvrir leur sens premier c’est aussi faire réapparaitre leur couleur d’origine.

L’argot et les argots (largonji, louchébème, verlan, etc) : d’où viennent-ils et quelle est leur fonction sociale ?

Sigles, acronymes et mots-valises. Ces nouveaux venus obéissent à un code linguistique précis. Lequel ?

L’actualité, la publicité et le nom des grandes firmes nous imposent un nouveau vocabulaire dont la création et la visée gagnent à être précisées.

Jongler avec les mots. Notre langue se prête à diverses acrobaties, étonnantes et réjouissantes auxquelles se sont livrés de grands écrivains: anagrammes, palindromes, holorimes, lipogrammes, contrepèteries, calembours .

La francophonie : l’aventure des mots français qui ont migré dans d’autres langues.

Enfin deux domaines plus spécifiques retiendront notre attention : le vocabulaire animal et celui des injures.

 

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011153 La passionnante histoire de la Bible et des arts : l’Ancien Testament

  • Dates des cours : 14janv-21janv-28janv-4févr-11févr-4mars-11mars-18mars-25mars-1avr-8avr-29avr
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Christian ZONZA

Information: Les jours et horaires actuellement affichés correspondent à la programmation de l'année universitaire 2025-2026. Les horaires de l'année en cours restent inchangés. Pour toute question, merci de contacter le secrétariat pédagogique.



Christian ZONZA

Christian Zonza est agrégé de lettres modernes et docteur en littérature française du XVIIe siècle.

Ce cours, loin d’être une catéchèse, s’adresse principalement à ceux et celles qui ont envie de voyager, à des amoureux des arts désireux de disposer des clés d’interprétation du texte biblique et de connaître les œuvres qui s’en sont nourries. Combien, parmi nous, se sont arrêtés devant un tableau, une sculpture ou ont lu un texte sans être capables de savoir identifier l’épisode biblique raconté ou de dire avec précision à quoi cet épisode renvoie ? Pourtant, comment visiter une église, aller dans un musée, écouter un opéra ou un oratorio, lire des œuvres littéraires sans avoir tant soit peu de culture biblique ? Par sa richesse, son ample variété et son influence, la Bible a été en effet une source permanente d’inspiration pour les artistes européens, un recueil de merveilleuses histoires où la cruauté se mêle au plus sublime héroïsme.

Le cours suivra chronologiquement la structure du texte biblique de la Genèse au livre de l’Ecclésiaste dans un dialogue des arts, des supports et des temps. Nous passerons ainsi de Michel-Ange à Jérôme Bosch, de Haydn à Massenet, de Zola à Péguy et nous verrons par exemple une Judith, meurtrière d’Holopherne, source de fantasmes chez Michel Leiris, image de la Venise triomphante pour Vivaldi, et figure de la femme vengeresse chez Artemisia Gentileschi.

Chaque séance prendra appui sur divers supports : une abondante anthologie, envoyée chaque semaine, comportant les textes-clés du récit biblique et leurs réécritures littéraires, des supports iconographiques, musicaux et cinématographiques.

 

 

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