011010 Du réel à la fiction, voyage en littérature contemporaine

  • Dates des cours : 3oct-17oct-14nov-21nov-5déc-19déc
  • Heure de début du cours : 13:45
  • Heure de fin du cours : 15:45
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Pascaline VALLÉE


Pascaline VALLÉE

Journaliste culturelle, Pascaline Vallée a occupé des postes de responsabilité dans des revues culturelles renommées avant de devenir indépendante. Passionnée par la culture au sens large, elle analyse non seulement les œuvres artistiques mais aussi leur impact économique, social et sociétal avec un intérêt particulier pour les sujets de société, de féminisme et d’écologie. Elle intervient également en formation continue et dans l’enseignement supérieur.

Comment le réel inspire-t-il les auteurs et autrices d’aujourd’hui ? Du récit documentaire à la dystopie en passant par l’autofiction ou le roman, ce cours s’intéresse à ce que la littérature contemporaine nous transmet du monde actuel.
Chaque séance sera organisée autour d’une thématique. Les aspects théoriques seront illustrés par des extraits de textes et des paroles d’auteurs ou d’autrices d’aujourd’hui, afin d’évoquer les multiples rapports au monde que permet l’écriture. Le partage oral de lectures et d’analyses personnelles autour des sujets évoqués sera encouragé. Aucun prérequis n’est nécessaire pour suivre ce cours.

Programme (susceptible de modification) :
– L’intention de l’auteur ou l’autrice. Pourquoi écrire dans le monde actuel?
– Planter le décor. Le rôle des lieux réels dans une œuvre de fiction
– Personnages. L’autofiction et ses limites
– Récits documentés. Comment la fiction peut se mettre au service de la réalité.
– Alternatives. Science fiction et dystopies, les mondes (im)possibles
– Écrire pour être au monde. Le livre comme outil d’émancipation de la pensée

 

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011015 Le peuple, au XIXe siècle, dans le regard d’un écrivain ou d’un artiste

  • Dates des cours : 3oct-10oct-17oct-7nov-14nov-21nov-28nov-5déc-12déc-19déc-9janv-16janv
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Daniel GUYON


Daniel GUYON

Victor Hugo, George Sand, Charles Dickens, Emile Zola et bien d’autres se sont penchés sur le sort des ouvriers, la misère et l’injustice … au XIXe siècle. Gustave Courbet, Edgar Degas, Jean-François Millet … ont apporté également des éclairages sur ce qu’était le quotidien des classes populaires à cette époque. Ces œuvres ont joué un rôle dans la prise de conscience des inégalités sociales. Mais présentent-elles une image exacte de la société du XIXe siècle ou bien les auteurs ont-ils mis l’accent sur les aspects les plus dramatiques ? La confrontation avec des enquêtes, menées entre autres par des historiens, pourrait permettre de répondre à cette question.
Le cours s’appuiera sur : des extraits de romans et de films, des peintures et des gravures, des récits et des témoignages, des enquêtes et des analyses historiques et sociologiques. Il comprendra trois parties : la première explorera la condition ouvrière dans son ensemble, et le sort des femmes et des enfants en particulier. La seconde s’intéressera au cadre de vie et à la ségrégation. La troisième abordera les révoltes ouvrières et les avancées sociales.

La séance sera interactive, c’est-à-dire que chacun des participants pourra apporter ses propres connaissances sur les œuvres, les écrivains, les artistes et la période.

Le cours ne nécessitera pas de connaissances particulières, mais seulement un intérêt pour la littérature et l’art.

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011101 Ulysse et son « retour ». Variations odysséennes

  • Dates des cours : 5nov-19nov-3déc-7janv-21janv-4févr-4mars-18mars
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Françoise BOUSSARD


Françoise BOUSSARD

Françoise Boussard est enseignante à l’UP depuis 2015 (langue et culture latines et littérature). Auparavant elle était professeur de lettres en classes préparatoires littéraires au lycée Gabriel Guist’hau.

L’Odyssée d’Homère, l’un des grands poèmes fondateurs de la littérature et de l’imaginaire du voyage, raconte en 12000 vers environ le lent retour (nostos) d’un des héros ayant participé à la guerre de Troie. Odysseus (le nom grec d’Ulysse), roi d’Ithaque, ne rentre qu’après dix ans d’épreuves dans son île natale et dans son palais où l’attendent d’ultimes épreuves.
Après plusieurs séances consacrées à rappeler l’itinéraire du voyage et à interpréter de façon ouverte le sens des épreuves vécues par le héros homérique, le cours proposera en deux ou trois séances la lecture commentée de quelques textes d’auteurs non anciens qui ont interrogé le motif du retour et la figure d’Ithaque : et si Ulysse décidait de ne pas rentrer (Dante), ou de quitter Ithaque, Pénélope et Télémaque à peine retrouvés, pour repartir vivre une seconde Odyssée (Tennyson, Cavafy, Pascoli, entre autres) ? Variations d’une certaine façon appelées dans les interstices du texte homérique et déjà initiées dans la tradition antique, qui font d’Ulysse la figure de l’éternel voyageur.

Édition de référence pour le cours : Homère, Odyssée, édition de Philippe Brunet, traduction de Victor Bérard, Gallimard Folio, 1999. Une première lecture est conseillée.
D’autres traductions seront proposées en extraits et les autres textes seront fournis pendant le cours. Une conférence est parallèlement programmée autour de l’Odyssée composée par Nikos Kazantzaki.

 

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011105 De Marcel Proust à Philippe Forest

  • Dates des cours : 9oct-6nov-20nov-4déc-18déc-15janv-29janv-26févr-12mars-26mars-23avr-7mai
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Yves FRAVALO


Yves FRAVALO

Ancien professeur dans les classes préparatoires du lycée Guist’hau, Yves Fravalo assure actuellement des cours à l’Université permanente.

L’intitulé retenu pour ce cours, tourné d’abord vers la lecture de Philippe Forest, n’implique aucune idée de filiation, d’imitation ou même d’influence. Il renvoie, platement, à un ordre de succession en matière de programmation universitaire, un ordre lui-même fondé sur une expérience de lecteur : saisie, soudain à l’automne 2022 – au cœur même du « Cycle proustien » -, d’échos entre le récit de rêve qui apparaît à la clôture, ou presque, de Pi Ying Xi, Théâtre d’ombres, et l’évocation du rêve de la grand-mère dans la chambre de Balbec où le héros vient de faire l’expérience contradictoire de « la survivance et du néant » (pleine reviviscence de la figure perdue et sentiment, rendu plus aigu, de la perte). Et dans le prolongement de cette saisie – qui aurait joué comme une fonction d’éveil – affirmation toujours plus insistante du sentiment d’autres rencontres entre le grand chef d’œuvre clos depuis un siècle désormais et une œuvre de notre temps toujours en cours d’accomplissement.
Rôle fondateur, chez l’un et l’autre écrivain, de l’expérience du deuil ; interrogation sur le statut du réel et du moi, en prise sur la question du sommeil et du rêve; méditation sur les liens de la mémoire et de l’oubli… C’est au sein d’espaces réflexifs de cette sorte – excédant ce qu’implique proprement la notion de « thème » – que notre lecture, répondant aux sollicitations du texte de Philippe Forest, pourra remonter vers celui de son grand prédécesseur. Il sera possible alors de se livrer au jeu très proustien de l’analogie sur fond de différence, dans une approche toujours très prudente et attentive à ce qui fait la spécificité de chacune des œuvres.
Proximité, sans doute, entre les deux écrivains, quant à la visée de l’écriture, si l’on songe à la déclaration de Philippe Forest disant qu’il s’agit pour lui « d’essayer de donner une forme à [son] expérience, qui la maintienne en permanence vivante en lui donnant un sens ». Mais peut-on oublier la précision qui suit immédiatement : « tout en lui conservant sa dimension de non-sens absolu » ? La littérature, on le voit, demeure, pour l’auteur de L’Enfant éternel, le lieu où « la vie [est] éclaircie », mais elle n’est plus le lieu d’accès à « la vraie vie ». Pas de salut par l’art, désormais ; de nos jours, l’écrivain n’avance plus comme guidé par une « promesse d’aurore » semblable à celle que le héros proustien entend dans le « rougeoyant septuor » ; l’encre de l’écriture ne peut plus que travailler à la persistance – et pour combien de temps ? – de certaines ombres au seuil de la nuit qui menace de les absorber.
Notre lecture de Philippe Forest portera sur les trois romans suivants – dont la réédition en Folio semble de ne pas devoir être programmée pour la prochaine rentrée :

  • Le Siècle des nuages, coll. « Blanche » 2010, NRF, Gallimard ;
  • Je reste roi de mes chagrins, coll. « Blanche », 2019 ;
  • Le Chat de Schrödinger, coll. « Blanche », 2013.

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011108 La Grande Bretagne aujourd’hui à travers le roman contemporain

  • Dates des cours : 9janv-23janv-6févr-6mars-20mars-3avr-15mai-22mai
  • Heure de début du cours : 13:30
  • Heure de fin du cours : 15:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Georges LETISSIER


Georges LETISSIER

Professeur des Universités émérite. Member of the Editorial Board of Neo-Victorian Studies, Georges Letissier enseigne à Nantes Université.

Le roman contemporain britannique s’illustre par la persistance de la tradition réaliste, qui remonte aux XVIIIe et XIXe siècles, notamment avec Henry Fielding, Charles Dickens ou encore George Eliot. La fiction offre une voie d’accès privilégiée, comique, satirique, mais aussi grave parfois, aux questions politiques, sociales et aux enjeux idéologiques d’une nation composite, partagée entre atlantisme, européisme et pragmatisme insulaire. La dimension postcoloniale, ou décoloniale, est également majeure au sein d’une société en quête de repères, après avoir des siècles durant assuré un ascendant incontesté sur le reste du monde.
C’est donc à la radiographie d’une société traversée par des mouvements contradictoires que ce cours voudrait se livrer, partant de l’idée que l’esthétique romanesque permet d’appréhender par l’intermédiaire de l’humour, de l’ironie, de la satire (Jonathan Swift), des passions, des mémoires subjectives, mais aussi de l’implicite et des non-dits, ce que la presse ou l’historiographie ne saisissent que de manière analytique.
Pour ce cours, trois romans ont été retenus parce qu’ils illustrent des facettes différentes, mais complémentaires de la Grande Bretagne contemporaine. Publiés entre 2012 et 2022, les trois romans retenus permettent de se faire une idée de la scène littéraire britannique contemporaine :

« Chers voisins » (en anglais « Capital ») de John Lanchester, se penche, dans une veine dickensienne, sur les effets de la crise financière de 2008 sur les habitants d’une rue imaginaire du faubourg de Clapham au sud de Londres.

« Au rythme de notre colère » (en anglais « In Our Mad and Furious City ») de l’écrivain Guy Gunaratne (d’origine sri lankaise) s’inspire librement d’un fait divers tragique pour proposer une immersion dans un quartier du nord de Londres, ravagé par des tensions communautaires.

« Le royaume désuni » (en anglais « Bournville ») permet de suivre les heurs et malheurs d’une famille des Midlands de l’après-guerre jusqu’au Brexit et à la pandémie du coronavirus.
Ces œuvres, qu’il n’est pas indispensable d’avoir lues toutes dans leur intégralité pour suivre le cours, permettront de mieux connaître de l’intérieur un pays voisin, mais aussi d’étudier comment l’écriture permet d’amplifier le réel, d’en approcher les angles morts ou encore de mieux saisir l’articulation entre des subjectivités individuelles et la vie publique ; la petite histoire de tout un chacun corrélée à la Grande Histoire d’individus rassemblés pour faire nation.
Sur le plan esthétique, sera abordée la question des réalismes, toujours en lien avec l’état de la culture à un moment donné, et d’explorer la manière dont la fiction s’approprie le politique (là encore en contextualisant, notamment par des allusions à Middlemarch de George Eliot). Si aucune auteure ne figure dans ce choix, il sera fait régulièrement allusion aux femmes qui publient actuellement (Jeanette Winterson, Nadifa Mohamed, Ali Smith, Sarah Hall ou Melissa Harisson pour ne citer qu’elles).
Enfin, si le cours est en français, les citations seront proposées dans les deux langues et des notions ou concepts en langue anglaise seront introduits et commentés selon les besoins.

Textes étudiés :

Jonathan Coe, Le royaume désuni, folio Gallimard, 2024/Bournville, Penguin Random House, 2022.

Guy Gunaratne, Au rythme de notre colère, Grasset, 2020/In Our Mad and Furious City, Tinder Press, 2018.

John Lanchester, Chers voisins, Points, 2015/ Capital, Faber and Faber, 2012.

 

 

Résumé de carrière : Professeur émérite université de Nantes

Aucun niveau de connaissance particulier exigé.

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011130 Histoire de la langue française et de son orthographe : idées reçues et connaissances actuelles

  • Dates des cours : 1avr-22avr-29avr-6mai-13mai-20mai
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:30
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Lionel AUDION


Lionel AUDION

Enseignant retraité, Lionel Audion, a exercé en tant que Maître de conférences en Sciences du langage. Ses recherches portent sur l’étude de la langue au premier degré, notamment les difficultés d’apprentissage liées au verbe. Actuellement, il se penche sur l’activité métalinguistique des élèves de Cycle 3.

 

« Le français vient du latin » : oui, mais quel « latin » ? Celui de Cicéron et César ou celui des soldats romains envahissant la Gaule ?
Nous verrons comment, pendant quinze siècles et plus, la langue qui allait devenir le français n’avait aucune chance de s’imposer. Montaigne, choisissant d’écrire en français et non en latin pour être lu par les femmes peu éduquées, disait-il, était persuadé que cinquante ans après publication, plus personne ne comprendrait ses écrits…
Et pourtant au XXIè siècle le français se porte bien, à l’écrit comme à l’oral : il nous faut, pour comprendre ce constat, accepter la différence entre une langue morte et une langue vivante.
Ce cours vise à dérouler l’histoire de notre langue, en chatouillant au passage quelques idées reçues bien ancrées, depuis le début de notre ère jusqu’à nos jours.
Pas de langue vivante sans cours vivant : les réactions, les apports, des uns et des autres enrichiront chacun et chacune.

Aucune connaissance préalable n’est exigée.

 

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011131 Histoire étonnante de l’enseignement de la grammaire et de l’orthographe françaises

  • Dates des cours : 1avr-22avr-29avr-6mai-13mai-20mai
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Lionel AUDION


Lionel AUDION

Enseignant retraité, Lionel Audion, a exercé en tant que Maître de conférences en Sciences du langage. Ses recherches portent sur l’étude de la langue au premier degré, notamment les difficultés d’apprentissage liées au verbe. Actuellement, il se penche sur l’activité métalinguistique des élèves de Cycle 3.

Pourquoi, en France, enseigne-t-on la grammaire ? Peu de locuteurs du français se sont posé la question qui, cependant, est fondamentale pour comprendre pourquoi notre peuple est si accroché à sa grammaire et à son orthographe, laquelle, réputée intangible, n’a pourtant cessé d’évoluer, d’avancer, de reculer…
Pourquoi, au fil des siècles, les verbes ont-ils été répartis en 2, 3 ou 4 « groupes » ? Le devoir conjugal (celui de la conjugaison, ne nous égarons pas), est-il d’apprendre par cœur des tableaux de verbes posés les uns à côté des autres dans un Bescherelle ou un Larousse, ou de comprendre comment on fabrique tel temps à partir de tel autre, et pourquoi ?
La grammaire “scolaire” est-elle la seule façon de rendre compte du fonctionnement de notre langue ? Y a-t-il des règles a priori, qu’il faudrait “respecter”, ou une langue déjà là, que des grammairiens ont observée et tenté d’expliquer ?

Enfin, car c’est devenu un sujet de société, nous ne pourrons bien sûr éviter une réflexion sur la formation du féminin des noms. Par exemple, pourquoi a-t-on cessé de parler d’«autrices» à un moment donné (mais pas d’ “actrices”), pour redécouvrir ce mot trois siècles après ?

C’est ce type de questions, et bien d’autres, que nous nous poserons au fil de ces séances.

Aucune connaissance préalable n’est exigée.

 

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011135 Difficultés et fantaisies de la langue française

  • Dates des cours : 22janv-5févr-5mars-19mars-2avr-30avr
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Angelina ORAIN


Angelina ORAIN

Angelina Orain est Professeur certifié Lettres Modernes, Professeur FLE (Français Langue Etrangère) et Responsable pédagogique à Nantes Université.

Créer la difficulté pour créer la fantaisie en langue française. Ce cours propose trois axes d’étude :

– resituer d’une part les « difficultés » pratiques du français contemporain (accords de toutes sortes, emplois des temps et modes verbaux, constructions problématiques, révisions orthographiques, entre autres)

– observer d’autre part les repères chronologiques pour la constitution et l’évolution du français de manière à dépasser l’aspect « intuitif » du langage et la pratique spontanée de la langue

– et pratiquer l’écrit sous la forme de textes à produire.

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011140 La langue française et ses métamorphoses

  • Dates des cours : 1oct-8oct-15oct-5nov-12nov-19nov-26nov-3déc-10déc-17déc-7janv-14janv
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Bernard MELGUEN


Bernard MELGUEN

Bernard Melguen a été chargé de cours à Nantes Université. Conférencier et écrivain, ses travaux portent notamment sur « les mots du ciel » , « les mots de la marine » et « les noms des animaux ».

La langue française, dans sa richesse, sa souplesse et sa grande vitalité, est le théâtre de multiples métamorphoses. Notre étude, agrémentée d’exercices ludiques, nous en propose ici de nombreux exemples.

Les expressions et locutions imagées recèlent la mémoire d’un passé souvent oublié. Redécouvrir leur sens premier c’est aussi faire réapparaitre leur couleur d’origine.

L’argot et les argots (largonji, louchébème, verlan, etc) : d’où viennent-ils et quelle est leur fonction sociale ?

Sigles, acronymes et mots-valises. Ces nouveaux venus obéissent à un code linguistique précis. Lequel ?

L’actualité, la publicité et le nom des grandes firmes nous imposent un nouveau vocabulaire dont la création et la visée gagnent à être précisées.

Jongler avec les mots. Notre langue se prête à diverses acrobaties, étonnantes et réjouissantes auxquelles se sont livrés de grands écrivains: anagrammes, palindromes, holorimes, lipogrammes, contrepèteries, calembours .

La francophonie : l’aventure des mots français qui ont migré dans d’autres langues.

Enfin deux domaines plus spécifiques retiendront notre attention : le vocabulaire animal et celui des injures.

 

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011141 Les mots français et leur histoire

  • Dates des cours : 1oct-8oct-15oct-5nov-12nov-19nov-26nov-3déc-10déc-17déc-7janv-14janv
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Bernard MELGUEN


Bernard MELGUEN

Bernard Melguen a été chargé de cours à Nantes Université. Conférencier et écrivain, ses travaux portent notamment sur « les mots du ciel » , « les mots de la marine » et « les noms des animaux ».

Les mots sont nos compagnons de tous les jours. Indispensables et transparents au quotidien, ils vivent, s’usent et se transforment. Parfois, l’un d’entre eux nous interpelle : d’où ce mot vient-il et que signifie-t-il « vraiment » ?

Pour y répondre, il est nécessaire d’interroger l’étymologie, concept ancien, mais science jeune et déconcertante qu’il convient d’aborder avec méthode.

Aucun préalable n’étant requis, cet apprentissage comportera :
Une histoire de la langue française, elle-même modelée par l’histoire de notre pays, des fiches techniques : morphologie (racines, préfixes, suffixes), sémantique (évolution du sens) et néologie (invention de mots nouveaux).
Un large éventail de mots ainsi que des exercices ludiques accompagneront notre progression.
Enfin deux domaines seront étudiés plus spécifiquement : les mots inspirés par le ciel et ceux inspirés par la mer.

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