011010 Du réel à la fiction, voyage en littérature contemporaine

  • Dates des cours : 2oct-16oct-13nov-27nov-11déc-8janv
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Pascaline VALLÉE


Pascaline VALLÉE

Journaliste culturelle, Pascaline Vallée a occupé des postes de responsabilité dans des revues culturelles renommées avant de devenir indépendante. Passionnée par la culture au sens large, elle analyse non seulement les œuvres artistiques mais aussi leur impact économique, social et sociétal avec un intérêt particulier pour les sujets de société, de féminisme et d’écologie. Elle intervient également en formation continue et dans l’enseignement supérieur.

Comment le réel inspire-t-il les auteurs et autrices d’aujourd’hui ? Du récit documentaire à la dystopie en passant par l’autofiction ou le roman, ce cours s’intéresse à ce que la littérature contemporaine nous transmet du monde actuel.
Chaque séance sera organisée autour d’une thématique. Les aspects théoriques seront illustrés par des extraits de textes et des paroles d’auteurs ou d’autrices d’aujourd’hui, afin d’évoquer les multiples rapports au monde que permet l’écriture. Le partage oral de lectures et d’analyses personnelles autour des sujets évoqués sera encouragé. Aucun prérequis n’est nécessaire pour suivre ce cours.

Programme (susceptible de modification) :
– L’intention de l’auteur ou l’autrice. Pourquoi écrire dans le monde actuel?
– Planter le décor. Le rôle des lieux réels dans une œuvre de fiction
– Personnages. L’autofiction et ses limites
– Récits documentés. Comment la fiction peut se mettre au service de la réalité.
– Alternatives. Science fiction et dystopies, les mondes (im)possibles
– Écrire pour être au monde. Le livre comme outil d’émancipation de la pensée

 

S'inscrire

011015 Le peuple, au XIXe siècle, dans le regard d’un écrivain ou d’un artiste

  • Dates des cours : 2oct-9oct-16oct-6nov-13nov-20nov-27nov-4déc-11déc-18déc-8janv-15janv
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Daniel GUYON


Daniel GUYON

Victor Hugo, George Sand, Charles Dickens, Emile Zola et bien d’autres se sont penchés sur le sort des ouvriers, la misère et l’injustice … au XIXe siècle. Gustave Courbet, Edgar Degas, Jean-François Millet … ont apporté également des éclairages sur ce qu’était le quotidien des classes populaires à cette époque. Ces œuvres ont joué un rôle dans la prise de conscience des inégalités sociales. Mais présentent-elles une image exacte de la société du XIXe siècle ou bien les auteurs ont-ils mis l’accent sur les aspects les plus dramatiques ? La confrontation avec des enquêtes, menées entre autres par des historiens, pourrait permettre de répondre à cette question.
Le cours s’appuiera sur : des extraits de romans et de films, des peintures et des gravures, des récits et des témoignages, des enquêtes et des analyses historiques et sociologiques. Il comprendra trois parties : la première explorera la condition ouvrière dans son ensemble, et le sort des femmes et des enfants en particulier. La seconde s’intéressera au cadre de vie et à la ségrégation. La troisième abordera les révoltes ouvrières et les avancées sociales.

La séance sera interactive, c’est-à-dire que chacun des participants pourra apporter ses propres connaissances sur les œuvres, les écrivains, les artistes et la période.

Le cours ne nécessitera pas de connaissances particulières, mais seulement un intérêt pour la littérature et l’art.

S'inscrire

01101x La société du XXe et XXIe siècle dans le regard d’un écrivain ou d’un artiste

  • Dates des cours : 5févr-12févr-5mars-12mars-19mars-26mars-2avr-9avr-30avr-7mai-21mai-28mai
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Daniel GUYON


Daniel GUYON

Roland Dorgelès, Colette, Norman Rockwell, Marcel Aymé, Albert Camus, Pablo Picasso, Christiane Rochefort, Edward Hopper, Bernard Buffet, François Cavanna, Robert Doisneau, Christine Arnothy, Florence Aubenas, Pierre Lemaître, Philippe Claudel, Anna Gavalda et bien d’autres … Qu’ont-ils en commun ?
Ces écrivains et artistes du XXe et XXIe siècle ont été ou sont encore les observateurs attentifs d’une société qui a connu des bouleversements majeurs : l’expérience terrible de la guerre qui a marqué plusieurs générations, puis l’entrée dans une société pacifiée avec l’accès au confort et aux loisirs, et enfin la plongée dans un nouveau monde où des progrès techniques fulgurants changent nos modes de vie.
Leurs œuvres sont des fenêtres sur notre société. Elles nous font rêver ou réfléchir, nous permettent de nous identifier, de nous immerger dans le vécu d’individus ordinaires ou dans des situations hors norme. Il y a des œuvres purement fictives, d’autres inspirés de faits ou de personnes réelles. L’atmosphère ou les préoccupations d’une époque peuvent-être bien restituées ou caricaturées. Se pose alors une question : qu’apporte un romancier ou un artiste à la compréhension de notre société ?
L’examen d’œuvres du XXe et XXIe siècle à la lumière de travaux d’historiens, de journalistes, de sociologues devrait nous permettre de replacer ces créations littéraires et artistiques dans leur contexte.
Le cours s’appuiera sur des extraits de romans et de films, des peintures et des gravures, des photos, des chansons, des récits et des témoignages, des enquêtes et des analyses historiques et sociologiques.
Il s’intéressera surtout à la production littéraire et artistique française, mais ménagera quelques incursions chez des auteurs et artistes d’autres pays.

Les séances seront interactives, c’est-à-dire que chacun des participants pourra apporter ses propres connaissances sur les œuvres, les écrivains, les artistes et la période. Le cours ne nécessitera pas de connaissances particulières, mais seulement un intérêt pour la littérature, l’art et l’histoire sociale.

 

011101 En cheminant avec Nikos Kazantzaki : Lecture de L’Ascension

  • Dates des cours : 4nov-18nov-2déc-6janv-20janv-3févr-3mars-31mars
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Françoise BOUSSARD


Françoise BOUSSARD

Françoise Boussard est enseignante à l’UP depuis 2015 (langue et culture latines et littérature). Auparavant elle était professeur de lettres en classes préparatoires littéraires au lycée Gabriel Guist’hau.

Cette troisième étape d’un parcours dans l’œuvre du grand écrivain d’origine crétoise (1883-1957), inlassable voyageur cosmopolite, sera consacrée à l’étude d’un récit récemment édité, que l’auteur s’était refusé à publier, peut-être par juste conscience de son imperfection. Mais ce texte à forte résonance autobiographique, composé à Cambridge en 1946 est un véritable laboratoire de la création kazantzakienne : pétri de ses grands motifs, matrice éclairante des grands romans ultérieurs, il offrira aux étudiants la possibilité d’approfondir l’univers de l’auteur d’Alexis Zorba et de Rapport au Greco, déjà proposés à l’étude, ou une initiation assez facile à son œuvre. De la Crète, si belle mais si archaïque, sa terre natale retrouvée au lendemain des désastres de la seconde guerre mondiale, à l’Angleterre où il part pour entreprendre une œuvre politique(pacifiste) et littéraire, le jeune Cosmas affronte une réalité encore brûlante aujourd’hui et il exprime la quête, les idéaux, les désillusions et dilemmes d’un auteur qui écrivait déjà dans les années 1920 : « Je choisis le chemin qui monte, parce que c’est vers le haut que me pousse mon cœur » (Ascèse).

Édition de référence pour le cours :

Nikos Kazantzaki, L’ascension, traduit du grec par René Bouchet. Edition Cambourakis (Poche, 2022)

 

011105 Visages d’Aragon

  • Dates des cours : 8oct-5nov-19nov-3déc-17déc-14janv-28janv-11févr-11mars-25mars-29avr-6mai
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Yves FRAVALO


Yves FRAVALO

Professeur pendant 30 années dans les classes préparatoires littéraires du Lycée Guist’hau de Nantes, Yves Fravalo assure actuellement des cours à l’Université permanente.

Il y a un demi-siècle, c’était en 1974, paraissait le dernier roman de Louis Aragon, Théâtre/roman, et un demi-siècle déjà s’était écoulé, alors, depuis la parution du Premier Manifeste du Surréalisme (1924). Un siècle entier, et davantage : c’est à semblable empan que se mesure désormais l’histoire de cette œuvre dont la postérité s’étire sur une durée assez proche de celle au long de laquelle s’est déroulée l’aventure même de l’écriture.
Durant ces « 50 années » – celles d’une histoire qui est la nôtre -, s’est produite une accommodation du regard dont se trouve tributaire la figure déjà si mouvante de l’écrivain, un écrivain, on le sait, particulièrement fécond et polymorphe. « Hommes de l’avenir, soufflez sur les charbons », dit le poète, en désignant le tracé de « « lumière sombre » laissé par son passage dans l’histoire lettres. Relire Aragon, c’est réveiller les sortilèges dont restent chargés des mots touchés un jour par un écrivain magicien ; c’est relancer ce « mouvement perpétuel » par lequel il a rêvé que se prolonge une aventure demeurée à ses yeux comme un « roman inachevé » ; c’est tenter de saisir quelques-uns de ces visages qui passent encore aujourd’hui « dans les reflets du feu qui s’éteint mais que rallume chaque regard », selon le mot de Philippe Forest,

C’est dans cette perspective que se situerait l’ambition d’un cours, envisagé sous la forme d’un cycle de deux années :

1 – une première année sera construite autour d’un double pôle : Le Paysan de Paris, 1926, et Aurélien, 1944 : deux ouvrages qui, au sein d’une œuvre immense, ont fait l’objet de la prédilection de l’auteur et d’une majorité de lecteurs. D’un côté, l’errance dans le Paris des passages, de la surprise et des secrets, puis la plongée dans la magie d’un jardin nocturne (celui des Buttes-Chaumont) où le plus sombre du vertige se trouve conjuré par celle que le poète désigne comme la « faneuse de lumière » ; de l’autre, l’errance dans le décor « de Césarée » où une grise et fuyante Bérénice fait lever des rêves et des espoirs sans lendemain. Le roman des années quarante ramène au seuil des années vingt, en ces jours où le revenant des tranchées peinait à croire en un « retour de l’aube » ; tandis que l’étincelant poème en prose, qui porte au plus haut le flambeau surréaliste – sens de la merveille et célébration du désir -, « manifeste », au milieu même de la décennie et dans l’explosion d’un mouvement naissant, la foi retrouvée en l’avenir. Temps et « envers du temps » : où le mirage et où la vérité de la vie ?

2 – la seconde année devrait avoir pour centre Blanche ou l’Oubli, 1967 (roman qui est lui-même le cœur d’une sorte de trilogie : précédé de La Mise à mort, en 1965, il est suivi à distance par Théâtre/Roman). Vingt ans donc après Aurélien, voilà qu’à travers des formes d’écriture inédites, le créateur inusable que demeure Aragon revient sur son passé et travaille à façonner autrement la fable de sa vie ; voilà « qu’une fois encore… une dernière fois », comme le souligne son biographe, l’enchanteur vieillissant « remet tout en jeu et recommence ».

Ainsi va cette œuvre, miroir démultiplié d’un romancier-poète exceptionnel et du siècle qui l’a vu passer.

Textes accessibles dans la collection Folio.

 

011108 La Grande Bretagne aujourd’hui à travers le roman contemporain

  • Dates des cours : 8janv-22janv-5févr-5mars-19mars-2avr-30avr-21mai
  • Heure de début du cours : 13:30
  • Heure de fin du cours : 15:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Georges LETISSIER


Georges LETISSIER

Professeur des Universités émérite. Member of the Editorial Board of Neo-Victorian Studies, Georges Letissier enseigne à Nantes Université.

Le roman contemporain britannique s’illustre par la persistance de la tradition réaliste, qui remonte aux XVIIIe et XIXe siècles, notamment avec Henry Fielding, Charles Dickens ou encore George Eliot. La fiction offre une voie d’accès privilégiée, comique, satirique, mais aussi grave parfois, aux questions politiques, sociales et aux enjeux idéologiques d’une nation composite, partagée entre atlantisme, européisme et pragmatisme insulaire. La dimension postcoloniale, ou décoloniale, est également majeure au sein d’une société en quête de repères, après avoir des siècles durant assuré un ascendant incontesté sur le reste du monde.
C’est donc à la radiographie d’une société traversée par des mouvements contradictoires que ce cours voudrait se livrer, partant de l’idée que l’esthétique romanesque permet d’appréhender par l’intermédiaire de l’humour, de l’ironie, de la satire (Jonathan Swift), des passions, des mémoires subjectives, mais aussi de l’implicite et des non-dits, ce que la presse ou l’historiographie ne saisissent que de manière analytique.
Pour ce cours, trois romans ont été retenus parce qu’ils illustrent des facettes différentes, mais complémentaires de la Grande Bretagne contemporaine. Publiés entre 2012 et 2022, les trois romans retenus permettent de se faire une idée de la scène littéraire britannique contemporaine :

« Chers voisins » (en anglais « Capital ») de John Lanchester, se penche, dans une veine dickensienne, sur les effets de la crise financière de 2008 sur les habitants d’une rue imaginaire du faubourg de Clapham au sud de Londres.

« Au rythme de notre colère » (en anglais « In Our Mad and Furious City ») de l’écrivain Guy Gunaratne (d’origine sri lankaise) s’inspire librement d’un fait divers tragique pour proposer une immersion dans un quartier du nord de Londres, ravagé par des tensions communautaires.

« Le royaume désuni » (en anglais « Bournville ») permet de suivre les heurs et malheurs d’une famille des Midlands de l’après-guerre jusqu’au Brexit et à la pandémie du coronavirus.
Ces œuvres, qu’il n’est pas indispensable d’avoir lues toutes dans leur intégralité pour suivre le cours, permettront de mieux connaître de l’intérieur un pays voisin, mais aussi d’étudier comment l’écriture permet d’amplifier le réel, d’en approcher les angles morts ou encore de mieux saisir l’articulation entre des subjectivités individuelles et la vie publique ; la petite histoire de tout un chacun corrélée à la Grande Histoire d’individus rassemblés pour faire nation.
Sur le plan esthétique, sera abordée la question des réalismes, toujours en lien avec l’état de la culture à un moment donné, et d’explorer la manière dont la fiction s’approprie le politique (là encore en contextualisant, notamment par des allusions à Middlemarch de George Eliot). Si aucune auteure ne figure dans ce choix, il sera fait régulièrement allusion aux femmes qui publient actuellement (Jeanette Winterson, Nadifa Mohamed, Ali Smith, Sarah Hall ou Melissa Harisson pour ne citer qu’elles).
Enfin, si le cours est en français, les citations seront proposées dans les deux langues et des notions ou concepts en langue anglaise seront introduits et commentés selon les besoins.

Textes étudiés :

Jonathan Coe, Le royaume désuni, folio Gallimard, 2024/Bournville, Penguin Random House, 2022.

Guy Gunaratne, Au rythme de notre colère, Grasset, 2020/In Our Mad and Furious City, Tinder Press, 2018.

John Lanchester, Chers voisins, Points, 2015/ Capital, Faber and Faber, 2012.

 

 

Résumé de carrière : Professeur émérite université de Nantes

Aucun niveau de connaissance particulier exigé.

S'inscrire

011130 Histoire de la langue française et de son orthographe : idées reçues et connaissances actuelles

  • Dates des cours : 31mars-7avr-28avr-5mai-12mai-19mai
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:30
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Lionel AUDION


Lionel AUDION

Enseignant retraité, Lionel Audion, a exercé en tant que Maître de conférences en Sciences du langage. Ses recherches portent sur l’étude de la langue au premier degré, notamment les difficultés d’apprentissage liées au verbe.

 

« Le français vient du latin » : oui, mais quel « latin » ? Celui de Cicéron et César ou celui des soldats romains envahissant la Gaule ?
Nous verrons comment, pendant quinze siècles et plus, la langue qui allait devenir le français n’avait aucune chance de s’imposer. Montaigne, choisissant d’écrire en français et non en latin pour être lu par les femmes peu éduquées, disait-il, était persuadé que cinquante ans après publication, plus personne ne comprendrait ses écrits…
Et pourtant au XXIè siècle le français se porte bien, à l’écrit comme à l’oral : il nous faut, pour comprendre ce constat, accepter la différence entre une langue morte et une langue vivante.
Ce cours vise à dérouler l’histoire de notre langue, en chatouillant au passage quelques idées reçues bien ancrées, depuis le début de notre ère jusqu’à nos jours.
Pas de langue vivante sans cours vivant : les réactions, les apports, des uns et des autres enrichiront chacun et chacune.

Aucune connaissance préalable n’est exigée.

 

S'inscrire

011135 Difficultés et fantaisies de la langue française

  • Dates des cours : 21janv-4févr-4mars-18mars-1avr-29avr
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Angelina ORAIN


Angelina ORAIN

Angelina Orain est Professeur certifié Lettres Modernes, Professeur FLE (Français Langue Etrangère) et Responsable pédagogique à Nantes Université.

Créer la difficulté pour créer la fantaisie en langue française. Ce cours propose trois axes d’étude :

– resituer d’une part les « difficultés » pratiques du français contemporain (accords de toutes sortes, emplois des temps et modes verbaux, constructions problématiques, révisions orthographiques, entre autres)

– observer d’autre part les repères chronologiques pour la constitution et l’évolution du français de manière à dépasser l’aspect « intuitif » du langage et la pratique spontanée de la langue

– et pratiquer l’écrit sous la forme de textes à produire.

S'inscrire

011140 La langue française et ses métamorphoses

  • Dates des cours : 30sept-7oct-14oct-4nov-18nov-25nov-2déc-9déc-16déc-6janv-13janv-20janv
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Bernard MELGUEN


Bernard MELGUEN

Bernard Melguen a été chargé de cours à Nantes Université. Conférencier et écrivain, ses travaux portent notamment sur « les mots du ciel » , « les mots de la marine » et « les noms des animaux ».

La langue française, dans sa richesse, sa souplesse et sa grande vitalité, est le théâtre de multiples métamorphoses. Notre étude, agrémentée d’exercices ludiques, nous en propose ici de nombreux exemples.

Les expressions et locutions imagées recèlent la mémoire d’un passé souvent oublié. Redécouvrir leur sens premier c’est aussi faire réapparaitre leur couleur d’origine.

L’argot et les argots (largonji, louchébème, verlan, etc) : d’où viennent-ils et quelle est leur fonction sociale ?

Sigles, acronymes et mots-valises. Ces nouveaux venus obéissent à un code linguistique précis. Lequel ?

L’actualité, la publicité et le nom des grandes firmes nous imposent un nouveau vocabulaire dont la création et la visée gagnent à être précisées.

Jongler avec les mots. Notre langue se prête à diverses acrobaties, étonnantes et réjouissantes auxquelles se sont livrés de grands écrivains: anagrammes, palindromes, holorimes, lipogrammes, contrepèteries, calembours .

La francophonie : l’aventure des mots français qui ont migré dans d’autres langues.

Enfin deux domaines plus spécifiques retiendront notre attention : le vocabulaire animal et celui des injures.

 

S'inscrire

011153 La passionnante histoire de la Bible et des arts : l’Ancien Testament

  • Dates des cours : 13janv-20janv-27janv-3févr-10févr-3mars-10mars-17mars-24mars-31mars-7avr-28avr
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Christian ZONZA


Christian ZONZA

Christian Zonza est agrégé de lettres modernes et docteur en littérature française du XVIIe siècle.

Ce cours, loin d’être une catéchèse, s’adresse principalement à ceux et celles qui ont envie de voyager, à des amoureux des arts désireux de disposer des clés d’interprétation du texte biblique et de connaître les œuvres qui s’en sont nourries. Combien, parmi nous, se sont arrêtés devant un tableau, une sculpture ou ont lu un texte sans être capables de savoir identifier l’épisode biblique raconté ou de dire avec précision à quoi cet épisode renvoie ? Pourtant, comment visiter une église, aller dans un musée, écouter un opéra ou un oratorio, lire des œuvres littéraires sans avoir tant soit peu de culture biblique ? Par sa richesse, son ample variété et son influence, la Bible a été en effet une source permanente d’inspiration pour les artistes européens, un recueil de merveilleuses histoires où la cruauté se mêle au plus sublime héroïsme.

Le cours suivra chronologiquement la structure du texte biblique de la Genèse au livre de l’Ecclésiaste dans un dialogue des arts, des supports et des temps. Nous passerons ainsi de Michel-Ange à Jérôme Bosch, de Haydn à Massenet, de Zola à Péguy et nous verrons par exemple une Judith, meurtrière d’Holopherne, source de fantasmes chez Michel Leiris, image de la Venise triomphante pour Vivaldi, et figure de la femme vengeresse chez Artemisia Gentileschi.

Chaque séance prendra appui sur divers supports : une abondante anthologie, envoyée chaque semaine, comportant les textes-clés du récit biblique et leurs réécritures littéraires, des supports iconographiques, musicaux et cinématographiques.

 

 

S'inscrire