021592 Femmes et cinéma

  • Dates des cours : 13janv-20janv-27janv-3févr-24févr-3mars-10mars-17mars-24mars-31mars-28avr-5mai
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:30
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Frédéric HENRY


COURS SUPPRIME / information du 23 sept 2024

Frederic HENRY

« Ne serait-ce pas l’histoire d’une représentation, d’une lutte pour être visible, d’une révolution esthétique pour une révolution sociale ? »
Connaissez-vous Alice Guy-Baché, Loïs Weber, Riobrozkenskaya, Germaine Dulac, Marie Epstein, Ida Lupino, Agnès Varda, Chantal Akerman, Delphine Seyrig, Diane Kurys, Catherine Breillat, Iciar Bollain, Susanne Bier, Agnieska Holland, Margareth Von Trotta, Nicole Garcia, Andrea Arnold, Kathryn Bridgelow, Jane Campion, Céline Sciamma, Jasmila Zbanic, Aïda Begic…? 


A travers une série de courts extraits, le cours proposera en première partie une approche sociale, sociétale et populaire du cinéma, comme miroir grossissant de notre société.
On y retrouvera une vision de la femme à l’écran trop souvent vue par le prisme d’un regard caricatural et cloisonnant à la fois révélateur et véhicule de nos préjugés et stéréotypes : femme enfermée ou fantasmée, ménagère ou femme fatale, sainte ou sorcière, femme rebelle ou garçon manqué… ou alter égo ?
Le cours proposera dans une seconde partie une approche critique de l’image filmique. En s’appuyant sur les recherches menées sur la représentation des femmes, je présenterai des outils d’analyse et de décryptage. Ensemble, nous nous appuierons sur le concept de « male gaze » / « female gaze », démocratisé depuis quelques années en France grâce au travail d’Iris Brey entre autres, ainsi que sur différents outils, tests et méthodes.
Tantôt consensuelle et tantôt polémique, l’idée de ce cours est bien de nous amener à réfléchir individuellement et collectivement aux images que nous percevons, produisons ou reproduisons.
Nous verrons comment derrière ces images, ce sont des messages, conscients ou inconscients, qui sont véhiculés, impactant nos vies d’hommes et de femmes.

021595 Histoire de l’Art cinématographique de 1895 à nos jours

  • Dates des cours : 4nov-18nov-25nov-2déc-9déc-16déc
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Frédéric HENRY
  • Horaires spécifiques : 4 cours de 2h et 2 cours de 3h - 10h-12h ou 9h-12h


Frederic HENRY

Histoire de l’Art cinématographique de 1895 à nos jours, l’histoire d’une rencontre entre 3 univers, le spectateur, la salle de cinéma et le/la cinéaste.

Rencontre avec un cinéaste et son œuvre.

Je vous propose un voyage dans une histoire de l’art,
une histoire de l’art cinématographique,
une histoire de goûts, de techniques et d’expositions.

Les progrès techniques au cinéma, à quoi ont-ils servi, pourquoi et pour qui ?
De 1895 à nos jours, comment cette invention sans avenir comme le disaient les frères Lumière s’est-elle développée dans une dualité de plus en plus forte, entre art et industrie ?
De 1895 à nos jours, en particulier, comment cet art s’est-il noué autour de la création d’un lien (d’une interaction) toujours plus fort avec le spectateur, dans un lieu sans cesse en mutation, la salle de cinéma ?

C’est l’histoire de cette relation, de l’expérience cinématographique, que je vous propose de raconter au travers des progrès des procédés techniques qui ont permis de renforcer cette expérience, les mécanismes qui mènent le spectateur vers l’identification et à « rentrer dans un film ».
En s’appuyant sur l’analyse de nombreux extraits de films de l’histoire du cinéma, c’est aussi une histoire du « comment les émotions ont-elles été suscitées chez le spectateur de 1895 à nos jours ».
Faire rire, faire peur, faire pleurer, faire réagir avec quels artifices les cinéastes se sont-ils employés pour placer les spectateurs au cœur du film ?
C’est toute l’évolution des techniques de mise en scène liées à l’image, aux sons, au jeu, au montage mais aussi à toutes celles qui ont mené au spectacle cinématographique aujourd’hui.

C’est surtout l’histoire d’une rencontre extraordinaire dans un lieu mythique (la salle de cinéma), entre une œuvre cinématographique, un prototype unique, une histoire de vies, avec les spectateurs, autant d’histoires en cours, histoires qui seront peut-être transformées par cette rencontre.

4 séances de 2h pour comprendre cette rencontre, 2 séances de 3h pour la vivre avec un cinéaste en salle de cinéma.

Lundi 4, 18, 25 novembre et 2 décembre de 10h à 12h en salle à l’UP

Lundi 9 décembre de 9h à 12h (séance en salle de cinéma) et  lundi 16 décembre de 9h à 12h (rencontre avec la réalisatrice)

Prévoir 5€ pour la séance où le film sera diffusé

Rencontre avec la réalisatrice au cinéma Bonne Garde

S'inscrire

021910 L’histoire de l’alimentation

  • Dates des cours : 14oct-18nov-25nov-2déc-9déc-16déc-13janv-20janv-27janv-3mars-10mars-28avr
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Dominique COMELLI


Dominique COMELLI

Spécialiste de l’histoire romaine, Dominique Comelli a consacré sa thèse au traitement de l’Antiquité dans la littérature jeunesse. Elle a enseigné l’Histoire au lycée expérimental de Saint-Nazaire et a écrit de nombreux articles sur l’enseignement et la littérature jeunesse. Elle est aussi l’auteur d’un essai : « Comment on enseigne l’histoire à nos enfants », publié chez Atalante en 2001. « Les esclaves de Rome », paru chez Milan Jeunesse est son premier roman.

Que mangent les hommes depuis la Préhistoire ? Comment préparent-ils leur alimentation ? Parler d’alimentation, c’est parler de cuisine, de gastronomie, d’anthropologie, de médecine, d’économie, de nutrition … et de plaisir !

Les Français ont la réputation d’adorer parler de la nourriture : avant le repas, pendant le repas, après le repas. Et nous parlerons pendant tout ce cours de l’alimentation … C’est un sujet inépuisable qui concerne tout le monde. Chacun a une expérience de l’alimentation, comme consommateur ou comme cuisinier. Parler de l’alimentation, c’est parler des produits, de leur histoire, de leur circulation, des manières de les préparer et de les déguster, de l’organisation économique, d’anthropologie, de sociologie, de médecine et de nutrition.
Nous commencerons par la Préhistoire, histoire de sortir de quelques idées reçues. Puis nous aborderons l’histoire de l’alimentation dans l’Antiquité, qu’elle soit du Moyen-Orient ou de la Méditerranée. Nous nous familiariserons avec la cuisine du Moyen-Age, avant d’affronter le grand choc de la mondialisation après 1492, avec sa circulation des produits à l’échelle de la planète. Nous aborderons les choses sérieuses et la grande gastronomie française avec Louis XIV, père de la cuisine saucière et beurrière qui est la spécificité de la cuisine française gastronomique. Le XIXème nous précipitera dans un monde où manger devient le bonheur des riches, mais aussi dans les ruptures et la naissance de l’agro-alimentaire, avant d’aborder les caractéristiques des changements de l’alimentation actuelle, pour le meilleur et pour le pire, avant de présenter les enjeux actuels.
Vous bénéficierez aussi de recettes de cuisine romaine et médiévale…

ATTENTION le 3novembre remplacera le 24 février initialement prévu et noté sur la plaquette (info du 2 septembre 2024).

S'inscrire

021960 Ouvriers et paysans de Loire-Atlantique Cycle 1

  • Dates des cours : 7oct-14oct-4nov-18nov-25nov-2déc-9déc-16déc
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 11:30
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Christophe PATILLON


Christophe PATILLON

Faire connaître la richesse de l’histoire sociale de la Loire-Atlantique et de l’Ouest en partant de luttes et d’événements marquants. A noter : les cycles sont indépendants les uns des autres et aucune connaissance en histoire sociale n’est requise !

  • 1833, les typographes nantais et la défense du métier. En mai 1833, soixante-quinze ouvriers imprimeurs soutiennent par la plume le projet porté par quelques-uns d’entre eux de faire reconnaître par les autorités une association philanthropique… mais qui ne cache pas pour autant sa nature revendicative. Elle fut pour certains le premier syndicat créé en France. Disons, plus humblement, qu’elle a ouvert avec d’autres les chemins de l’émancipation collective des travailleurs.
  • La fin des « anarchos » : Nantes et la grève des dockers (1907). Du fait de l’irrégularité du trafic portuaire, le travail des dockers est marqué par la précarité à Nantes, comme dans tous les ports du monde. Les dockers constituent un véritable prolétariat en haillons… qui veut cesser de l’être. Le conflit de 1907 lui en offre l’occasion.
  • La décennie noire du syndicalisme (1922-1935). La CGT sort déchirée de la Première Guerre mondiale, et les conflits internes ont raison d’elle. La minorité révolutionnaire fonde la CGT-Unitaire en 1921 persuadée que la révolution est à l’ordre du jour. Commence alors une période sombre pour le mouvement ouvrier…
  • « Ils ont tué Rigollet ! » : 1955, une révolte ouvrière en Basse-Loire. Le conflit de 1955 occupe une place à part dans l’histoire sociale de la Loire-Atlantique par sa durée et sa dureté. Six mois durant, à Saint-Nazaire puis à Nantes, il a remis la classe ouvrière au coeur de l’actualité politique et sociale.
  • 1969, Guichard au Dresny : un ministre dans la boue. Nous sommes le 16 novembre 1969. Au Dresny, on s’affaire pour recevoir un ministre, en l’occurrence Olivier Guichard, baron du gaullisme. Le député-ministre a prévenu que son passage serait rapide : trente minutes pas plus, car il est attendu à Nantes. Il ne se doutait pas qu’un groupe de jeunes paysans avait un autre programme en tête.
  • Le baroud d’honneur : les dockers et la grève de 1991-1992. Le 20 août 1947, les parlementaires votent, sans discussion et dans l’urgence, la réforme de l’organisation du travail dans la manutention portuaire que lui soumet le gouvernement Ramadier. Le 6 septembre 1947, la loi est promulguée. Elle dote enfin le docker d’un statut sécurisant son intermittence, l’arrachant en somme à la précarité. Son maintien est au coeur du conflit social dès 1991.
  • Les vignerons et les « rouges » (1891-1914). Dans un courrier de décembre 1891, le socialiste Brunellière écrit à son ami Augustin Hamon : « Les syndicats de vignerons ont été organisés par des délégués de l’Union syndicale de Nantes et par moi. (…) Le Progrès, journal opportuniste, prétend que c’est l’organisation d’une nouvelle jacquerie. C’est ce qui arrivera si les propriétaires veulent voler leurs colons et leurs fermiers. » Les vignerons, menacés par leurs propriétaires et le phylloxéra, sont en colère et le font entendre sur ces terres réactionnaires.
  • Les coopératives et la loi du marché (1920-1940). Le 23 avril 1934, la Banque des coopératives de France, forte de douze agences régionales dont l’une fixée à Nantes, dépose son bilan. Comment expliquer une telle faillite ? Certains y voient une funeste conséquence de la crise économique  de 1929 mais d’autres pointent la politique irresponsable de dirigeants coopératifs…

N’hésitez pas à visiter la bibliothèque du Centre d’histoire du travail (RDC du bâtiment Ateliers et Chantiers de Nantes). L’emprunt d’ouvrages y est possible gratuitement.

S'inscrire

021961 Ouvriers et paysans de Loire-Atlantique – Cycle 2

  • Dates des cours : 13janv-20janv-27janv-3févr-24févr-3mars-10mars-17mars
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 11:30
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Christophe PATILLON


Christophe PATILLON

Faire connaître la richesse de l’histoire sociale de la Loire-Atlantique et de l’Ouest en partant de luttes et d’événements marquants. A noter : les cycles sont indépendants les uns des autres et aucune connaissance en histoire sociale n’est requise !

  • Les grèves de 1953 en Loire-Atlantique. « Les travailleurs ne viennent pas dans vos réunions, c’est vrai ; encore faut-il que vous en recherchiez les raisons, mais n’oubliez pas que, malgré cela, les travailleurs ruminent. » Le militant qui tient ces propos en février 1953 n’est pas un inconnu. Il se nomme Benoît Frachon. Il ne sait pas que l’été venu, une grève massive va toucher la fonction publique, mais pas seulement. En Loire-Atlantique, les métallos sont aussi de la partie. Retour sur une page méconnue de l’histoire sociale nationale.
  • Mai 1968, Nantes s’embrase. « La Commune de Nantes », tel est le titre du livre que Yannick Guin consacre au mouvement de mai-juin 1968 à Nantes. La référence au mouvement parisien de 1871  est osée, certes, mais elle rappelle que le  « Mai nantais » fut exceptionnel, fruit d’une histoire sociale dont les caractéristiques essentielles ne se retrouvèrent nulle part ailleurs.
  • Les paysans contre l’agrobusiness : histoire de veaux et d’hormones. Souvenez-vous : c’était le temps où les escalopes de veau achetées au supermarché rapetissaient comme par magie le temps d’une cuisson. En septembre 1980, ce veau qui fond dans la poêle est l’objet de toutes les attentions. On le savait sans intérêt gustatif, on le soupçonne dorénavant d’être dangereux pour la santé…
  • Chantelle 1981 : la colère des petites mains. Chantelle est une  société textile créée en 1876 par un ingénieur parisien, Auguste Gamichon, qui a mis au point une machine permettant de fabriquer un tricot élastique, produit alors très innovant. Un siècle plus tard, il établit une usine à Saint-Herblain. Et c’est ici que des ouvrières vont se révolter contre les cadences qu’on leur impose et un management vexatoire.
  • Batignolles, 1971 : une grève marquée par l’esprit de Mai 68Pour beaucoup, l’industrie nantaise, « c’est la Navale ». Ils en oublieraient qu’à la sortie de la Première Guerre mondiale, à l’est de la ville, au milieu des tenues maraîchères, la Société Batignolles-Châtillon fit construire une usine moderne destinée à la fabrication de locomotives, et trois cités destinées au personnel. En 1971, une grève secoue cette usine à la réputation très « rouge », dans laquelle de jeunes ouvriers gauchistes ont pris leurs quartiers…
  • Le salaire de la traite : la guerre du lait (1972). Au printemps 1972, l’Ouest de la France connaît un mouvement social d’ampleur porté par les producteurs de lait contre la politique laitière menée à la fois par Bruxelles et par les industriels. Le fait que les paysans en colère s’en prennent aux laiteries privées et à leurs coopératives en dit long sur la fracture du monde paysan.
  • Passay, 1907 : les pêcheurs se rebellent. La grève de 1907 est un moment fort de l’histoire de Passay, le village de pêcheurs du Lac de Grandlieu. D’abord parce que ce combat souligne la volonté du syndicalisme de sortir des centres ouvriers urbains. Ensuite parce qu’en mettant fin à une situation quasi-féodale, elle permet la création de deux coopératives qui survivront des décennies.
  • Saint-Nazaire, 1957 : la Navale s’enflamme. Le 24 octobre 1957, la direction des chantiers est envahie par 300 travailleurs, des fenêtres sont brisées, des bureaux saccagés, du matériel lancé par les fenêtres. Les Nazairiens pensent revivre les événements de 1955. Mais deux ans ont passé et l’unité syndicale n’est plus au rendez-vous.

N’hésitez pas à visiter la bibliothèque du Centre d’histoire du travail (RDC du bâtiment Ateliers et Chantiers de Nantes). L’emprunt d’ouvrages y est possible gratuitement.

S'inscrire

021962 Ouvriers de Loire-Atlantique (et d’à côté…) – Cycle 3

  • Dates des cours : 17janv-24janv-31janv-7févr-28févr-7mars-14mars-21mars
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 11:30
  • Jour du cours : Vendredi
  • Intervenant : Christophe PATILLON


Christophe PATILLON

Faire connaître la richesse de l’histoire sociale de la Loire-Atlantique et de l’Ouest en partant de luttes et d’événements marquants. A noter : les cycles sont indépendants les uns des autres et aucune connaissance en histoire sociale n’est requise !

  • Du conflit trignacais au congrès de la FNS : la grève générale de 1894. Le petit bourg rural et paisible de Trignac est devenu dans les années 1890 un bourg ouvrier important mais économiquement fragile. En 1894, les ouvriers se lancent dans un conflit social d’ampleur à l’heure où les syndicalistes se déchirent sur la question de la grève générale.
  • La Révolution russe et le mouvement ouvrier de Loire-Inférieure (1917-1921). Nous sommes en 1917, la guerre a trois ans et l’Union sacrée, du plomb dans l’aile. Le mouvement ouvrier local, surveillé de près par les autorités, sort très lentement du silence. Les temps sont-ils à la révolution comme en Russie ?
  • La « Liberté libre » et les « trublions téléguidés » : ERAM face à la CFTC-CFDT (1962-1972). Chez ERAM, on ne supporte les syndicats que s’ils sont dociles, et gare aux travailleurs qui tenteraient de s’émanciper de la férule patronale ! Les syndicalistes chrétiens de la CFTC-CFDT l’apprennent à leurs dépens lors de deux conflits sociaux, en 1962 et 1972. 
  • Les probes et les lâches : les lithographes en lutte (1903). Après avoir pesé longuement le pour et le contre, les lithographes nantais se lancent dans la grève pour un aménagement de leur temps de travail afin d’éviter le chômage à la morte-saison. Ils se pensent forts et unis, mais déchantent vite : traîtres et faux-frères se sont glissés dans leurs rangs.
  • La Contemporaine : premiers pas d’une coopérative atypique (1975-1980). En 1975, une poignée de travailleurs insatisfaits se lance dans l’aventure coopérative et crée l’imprimerie La Contemporaine. Comme beaucoup d’autres coopératives créées à l’époque, ce projet  est porté par l’esprit revendicatif du printemps 1968 : l’expérimentation sociale, la volonté de mettre en pratique (et donc à l’épreuve) ses convictions politiques et éthiques sont à l’ordre du jour. Ils veulent travailler autrement, prouver que c’est possible sur la durée, et inscrivent leur projet économique « dans la perspective d’une société de type socialiste où le capital et le profit ne sont pas le moteur. »
  • Une décennie pour rien ? L’UD CFDT de Mayenne et le défi de l’implantation syndicale (1969-1981). « Il y a plus de têtes de vaches qu’il y a d’habitants, et encore quand je parle de vaches, je parle bien des bovins, et je ne compte pas les patrons. » Nous sommes en novembre 1981, dans le cadre du 8e congrès de l’Union régionale CFDT des Pays-de-la-Loire. En quelques mots, un syndicaliste a mis en avant les caractéristiques d’un territoire peu accueillant pour le mouvement ouvrier : la Mayenne demeure une terre agricole et les patrons mayennais ne sont guère portés au dialogue social.
  • La délocalisation, une arme antisyndicale : le cas d’UGECO. « C’est la première fois à Nantes que l’on voit une usine fermer ses portes, pratiquement après une grève, et aller s’installer ailleurs. » Ces mots sont issus d’un long article que L’Eclair consacre le 22 septembre 1972 à cette entreprise nantaise de confection. En effet, après une très longue grève, la direction décide de se « restructurer », abandonnant le cœur de Nantes pour la campagne verdoyante (Sainte-Pazanne) et le bord de mer (Guérande).
  • Les OS du clavier se rebiffent : la grève des dactylocodeuses de l’INSEE (1980-1981). L’INSEE les avait recrutées au début des années 1970 car elles offraient toutes les garanties : elles étaient femmes, jeunes, dociles et destinées à le rester grâce à un management autoritaire et paternaliste. En 1980, les « petites mains » se révoltent et font entendre pour la première fois leurs voix de travailleuses et de femmes. 

N’hésitez pas à visiter la bibliothèque du Centre d’histoire du travail (RDC du bâtiment Ateliers et Chantiers de Nantes). L’emprunt d’ouvrages y est possible gratuitement.

S'inscrire

022146 Décors : l’art en grand format

  • Dates des cours : 7oct-4nov-25nov-9déc-6janv-20janv
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : ARTABAN


ARTABAN

Un décor, c’est une œuvre XXL qui nous raconte une histoire, une époque, un lieu. Ce cours vous propose de découvrir de grands décors de l’histoire de l’art, plafonds, galeries, vitraux, tapisseries, à travers des exemples diversifiés qui vous entraîneront de Pompéi à Fontainebleau, de l’Antiquité au XXe siècle. Cours magistraux, aucun prérequis. Plusieurs intervenantes se partagent le cycle et offrent une vision variée du sujet.

  • Les tapisseries : La tenture de l’Apocalypse
  • Les fresques : Pompéi, la cité retrouvée
  • Les plafonds : l’Opéra de Paris, Lenepveu vs. Chagall
  • Les mosaïques : Saint-Vital de Ravenne
  • Les vitraux : la Sainte-Chapelle de Paris
  • Les galeries : sur les pas de François Ier à Fontainebleau
Le plafond de l’Opéra Garnier à Paris

 

S'inscrire

022147 Nantes et ses environs, architectures et patrimoines

  • Dates des cours : 30sept-14oct-18nov-2déc-16déc-13janv-27janv-24févr-10mars-24mars-28avr-26mai
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : ARTABAN


ARTABAN

Ce cours vous propose de découvrir des aspects de l’architecture de la façade Atlantique du temps des négriers jusqu’à aujourd’hui. Il s’agira de traiter tant des histoires particulières que des évolutions stylistiques, transformations urbaines et bouleversements techniques et sociaux. Edifices publics, villas balnéaires, habitat social ou encore folies seront abordés. Cours magistral, aucun prérequis nécessaire. Plusieurs intervenants se partagent le cycle et offrent une vision variée du sujet.

  • Histoire de l’urbanisme nantais (XVIIIe, XIXe, XXe) – introduction générale
  • Nantes au temps des armateurs
  • Introduction à l’architecture du XIXe siècle (entre classicisme et éclectisme)
  • L’architecture balnéaire à la Belle Époque
  • Les Folies Nantaises, entre discrétion et ostentation
  • Clisson ou le retour d’Italie
  • Naissance de la villégiature en Loire-Atlantique : de Rezé à Pornic
  • L’entre-deux-guerres et l’essor des lotissements en périphérie du centre-ville
  • Triomphe de l’Art Déco
  • Un siècle d’habitat social
  • La reconstruction : Nantes versus Saint-Nazaire
  • Le projet Ile de Nantes
Mascarons sur la façade du 10, quai Turenne, Nantes

 

S'inscrire

022181 Questions contemporaines sur l’art

  • Dates des cours : 7oct-4nov-25nov-9déc-6janv-20janv-3févr-3mars-17mars-31mars-5mai-19mai
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : ARTABAN


ARTABAN

Il s’agit d’aborder l’art contemporain selon différents axes, qui sont des questions d’actualité. Aucun prérequis nécessaire. Plusieurs intervenantes se partagent le cycle et offrent une vision variée du sujet.

  • Les œuvres MNR : les œuvres spoliées durant la Seconde Guerre Mondiale
  • Artistes et artisans, une scission complexe
  • La question de l’originalité en art
  • Le scandale en art 1 : les œuvres dans l’espace public
  • Le scandale en art 2 : les artistes qui défient le marché
  • Femmes 1 : corps enceint et accouchement
  • Femmes 2 : l’érotisme dans l’art du XXe et du XXIe siècle
  • Femmes 3 : la BD au féminin
  • La photographie et le marché de l’art
  • La représentation des migrants dans l’art
  • Artistes du XXe siècle, entre Orient et Occident
  • Antiquité et art contemporain ou comment la pop culture interprète l’art antique
Léo Caillard, Discobolus Led Neons, 2017

S'inscrire

022189 Balades urbaines : Nantes sur les pas de …

  • Dates des cours : 30sept-14oct-18nov-2déc-16déc-13janv-27janv-24févr-10mars-24mars-28avr-12mai
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : ARTABAN


ARTABAN

Dans la même idée que les autres cycles de visites, ce cycle a pour but la découverte de différents aspects du patrimoine nantais. Pour ce cycle, nous proposons une approche centrée autour de figures locales et de groupes sociaux qui ont contribué à façonner la ville.

  • Hommes et femmes de foi
  • Armateurs et négociants nantais
  • Architectes-voyers et urbanistes, de Ceineray à Chemetoff
  • Scientifiques, explorateurs, collectionneurs
  • Les industriels au XIXe siècle
  • Les Devorsine, une dynastie d’architectes au XXe siècle
  • Architectes et promoteurs de l’entre-deux-guerres
  • Jardiniers et paysagistes
  • Ouvriers et ouvrières
  • Commerçants et artisans
  • Décorateurs : mosaïstes, peintres et sculpteurs
  • Acteurs et réalisateurs

S'inscrire