021715 Égypte ancienne – Le Bestiaire pharaonique

  • Dates des cours : 9janv-16janv-23janv-30janv-6févr-13févr
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Vendredi
  • Intervenant : Laurence RETOURNE

Information: Les jours et horaires actuellement affichés correspondent à la programmation de l'année universitaire 2025-2026. Les horaires de l'année en cours restent inchangés. Pour toute question, merci de contacter le secrétariat pédagogique.



Laurence RETOURNÉ

D’abord conférencière, elle a mis en avant ses compétences d’historienne et rédigé deux ouvrages. Ensuite, elle a développé ses connaissances à travers des cours, formations et séminaires, ainsi que dans l’accompagnement de voyages culturels en Égypte.

Le bestiaire pharaonique constitue l’une des originalités les plus marquantes de la civilisation égyptienne. Qui ne s’est pas interrogé devant les multiples représentations utilisant l’animal dans des contextes divers et variés, le contexte religieux étant particulièrement sollicité. Pourquoi ? Comment les Anciens Égyptiens choisissaient-ils ces figures ? C’est toute l’ambition de ce cours que de comprendre qu’il ne s’agit pas d’une fantaisie culturelle, mais bien d’un choix tout à fait fondé. Alors que l’écriture hiéroglyphique apparaît en Égypte vers 3400 av. J.C., l’emploi des figures animales dans la documentation s’impose dès les origines de cette civilisation, afin de transmettre des messages de nature politique et religieuse : la figure et le texte, pour une ambition commune. Au cours des 6 séances, nous aurons donc l’occasion d’étudier dans un premier temps les figures animales associées au pouvoir royal, qu’il s’agisse du faucon, du lion, du taureau, du cobra ou autre cochon de terre. Un second temps sera consacré aux animaux relevant de l’univers religieux, en nous arrêtant spécifiquement sur les divinités majeures, telles que Hathor, Thot, Anubis, Sobek ou encore le bélier Khnoum. Enfin, nous ouvrirons un volet concernant l’emploi et le contexte des animaux dits fantastiques, comme, par exemple, l’iconographie d’Ammyt « la grande dévoreuse », associant des éléments du crocodile, du lion et de l’hippopotame. De quoi découvrir cette civilisation à travers la sensibilité des Anciens Égyptiens à leur environnement, et donc, pénétrer au fond leur mentalité.