021710 ÉGYPTE ANCIENNE – Histoire générale cycle 2 : Vers l’Âge d’or (2700-1700 av. J.C. – Ancien et Moyen Empires) 

  • Dates des cours : 11janv-18janv-25janv-1févr-8févr-15févr
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Laurence RETOURNE


Laurence RETOURNE

Cycle 2 – Vers l’Âge d’or (2700-1700 av. J.C. – Ancien et Moyen Empires) 

Le cycle 1 de l’histoire générale nous a permis d’explorer les origines de la civilisation égyptienne, appelée la période archaïque. Après avoir compris les raisons climatiques justifiant le peuplement de la terre égyptienne durant la préhistoire, étudié la période prédynastique durant laquelle la gestation culturelle a fait apparaître son visage civilisationnel. Et nous avions terminé par la période protodynastique (D.1 et D.2), qui a vu s’établir les principes fondamentaux de la royauté dynastique et divinisée. Cette année nous analyserons comment l’Égypte dynastique est devenue pharaonique, alors que le roi divin est devenu le dieu parfait, fils de Rê issu de ses reins et qui l’aime : on parle alors d’une  théocratie solaire. Lors d’une première phase, les rois fondateurs de l’Ancien Empire en pensent et en instaurent tous les principes fondamentaux : légitimité de la royauté en exercice, légitimité de la succession, légitimité de la régence maternelle, ainsi que la Maât soit l’ordre de Rê. Pour autant, cette belle période de montée en puissance des rois égyptiens s’achève dans le drame : la fin de l’Ancien Empire est marquée par un affaiblissement politique qui va générer des crises, économiques, sociales et morales. Le paroxysme s’exprime dans l’horreur d’une guerre civile dont les rois thébains sortiront vainqueurs, inaugurant une nouvelle période glorieuse, le Moyen Empire. Elle sera dominée par les longs et grands règnes des rois de la 12e dynastie. Ces rois civilisateurs profiteront des acquis politiques pour mener une politique d’expansion, en augmentant les capacités nourricières de la terre égyptienne et en oeuvrant pour l’afflux des richesses en matières premières. Ils organiseront l’administration territoriale en ouvrant les écoles de scribes au-delà du sérail courtisan, générant ainsi une classe moyenne désireuse de faire connaître sa valeur sociale, ce qui non seulement dynamisera l’artisanat, mais portera l’art de l’orfèvrerie à son plus haut niveau ; sans compter l’avènement d’un  art nouveau, la littérature.

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021715 ÉGYPTE ANCIENNE – Osiris, de la figure politique au concept métaphysique

  • Dates des cours : 11janv-18janv-25janv-1févr-8févr-15févr
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Laurence RETOURNE


Laurence RETOURNE

Osiris est une divinité égyptienne particulièrement intéressante. Anthropomorphe, ce qui est assez rare dans le panthéon, on le croirait sorti de la nuit des temps puisqu’il divinise la puissance de l’éternité. Et pourtant, il ne fait son apparition qu’au cours de la 4e dynastie. Il est alors présenté comme le premier fils de Rê à avoir régné sur la vallée. De fait, la théocratie qui fait du roi l’incarnation divinisée de la puissance royale, a besoin d’une nouvelle dynamique et de penser la succession légitime. Osiris devient alors le père d’Horus fils d’Isis, jetant la confusion dans nos esprits contemporains : mais quid du roi fils de Rê ?! Pendant plus d’un millénaire, Osiris, le grand dieu demeurera LA divinité théocratique par excellence, et nous verrons que c’est au Moyen Empire, sous le règne puissant de Sésostris 3, que cette affirmation sera la plus convaincante. Cependant, au début du Nouvel Empire, sa vocation politique s’efface peu à peu au profit du concept de la gestation à la source de la régénération éternelle du cycle de vie, la vie des êtres humains renaissant dans un Au-delà solaire, mais également la vie du pays, quand la crue vient nourrir à nouveau la terre agricole. S’agit-il d’une révolution ? S’agit-il d’une mutation ? Que s’est-il passé ? Pourquoi mais surtout comment Osiris a-t-il retrouvé de son lustre politique sous les Ramessides ? Autant d’énigmes que l’aspect osirien de la question religieuse nous permettra de pénétrer les mentalités profondes de l’époque pharaonique.

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021720 ÉGYPTE ANCIENNE – Iconographie thébaine, ce que disent les temples, ce que racontent les tombes

  • Dates des cours : 12janv-19janv-26janv-2févr-9févr-16févr
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Vendredi
  • Intervenant : Laurence RETOURNE


Laurence RETOURNE

Décors des tombes royales de la nécropole thébaine 

Dans le cadre du cours relatif à l’Iconographie thébaine, l’année dernière nous avons balayé largement les décors relevés sur tout type de monuments élevés à Louxor. Nous nous sommes intéressés aux temples divins de la rive Est, aux temples royaux de la rive Ouest, rive sur laquelle on trouve également les tombes royales et privées. Il s’agissait de comprendre comment les rois de la 18e dynastie ont insufflé une dimension amonienne à la théocratie, soit dans l’exercice de la royauté divinisée. Mais cette année, nous allons nous concentrer sur l’étude des décors des tombes royales. Or dans le contexte de la destinée funéraire (et non plus théocratique), nous verrons que les croyances sont ancrées dans un Osiris, qualifié de grand dieu qui préside au royaume des Occidentaux. Il s’agira donc dans un premier temps, de présenter les fondements des croyances funéraires et de leur évolution au Nouvel Empire, et nous constaterons que, parties du texte, ces croyances conservent toute leur complexité mais exprimées par l’image. Nous rechercherons à identifier les livres funéraires par les codes de cette iconographie (Livre de l’Amdouat, Livre des Portes, Livre des Cavernes, Livre des Heures du jour et de la nuit, Livre de la Vache du ciel …). Puis, nous pénétrerons dans ces tombes qui font état des principes mythologiques. Il sera alors question de s’approprier les décors de tombes emblématiques de la vallée des rois (tombes de Toutânkhamon et d’Aÿ, de Horemheb et de Ramsès 1e, de Sethy 1e, de Ramsès 2, Ramsès 6 …) , mais également ceux de tombes situées dans la vallée des reines (la fameuse tombe de Nefertary, mais également celles des fils de Ramsès 3). Enfin, nous visiterons également quelques tombes de Deir el-Medineh, car les ouvriers de l’institution de la tombe qui ont réalisé ces messages mythologiques, ont voulu en bénéficier pour leur destinée funéraire (ce qui n’est pas le cas dans les tombes de l’élite courtisane). Par ailleurs, ce cours est également destiné à la préparation des visites prévues lors du Petit Séjour Louxor, voyage proposé aux étudiants de l’UP lors des vacances de février 2024.

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021730 L’Égypte du nord au sud, toute une histoire !

  • Dates des cours : 12janv-19janv-26janv-2févr-9févr-16févr
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Vendredi
  • Intervenant : Laurence RETOURNE


Laurence RETOURNE

L’Égypte ancienne est d’autant plus fascinante que ses vestiges nous impressionnent encore. Qu’il s’agisse des monuments toujours en élévation, pyramides et temples, ou conservés dans les profondeurs de la terre, tombes royales ou privées, ou qu’il s’agisse des objets mis au jour par des siècles d’archéologie et présentés dans les musées, l’Égypte pharaonique nous parle encore. Grâce à ses nombreux textes de toutes les époques soutenus par une iconographie signifiante, elle nous livre ses secrets. L’objectif de ce cycle de cours est de se familiariser avec l’histoire et la culture pharaonique afin de s’approprier le discours des guides de voyage et de profiter aux mieux des visites, sur place ou en musée. Nous aurons donc l’occasion de visiter les pyramides et mastabas du secteur memphite initié aux origines des rois égyptiens fils de Rê, les tombes à Saff de la Moyenne Égypte révélant la provincialisation de la société du Moyen Empire, de déambuler dans le joyau archéologique thébain, capitale politique des rois du Nouvel Empire, et de pousser l’exploration jusqu’aux portes de la Nubie, d’Assouan à Abou Simbel. Sans compter les temples ptolémaïques, vestiges culturels pharaoniques de l’époque gréco-romaine …

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