041157 Risques naturels, technologiques, sanitaires … état des lieux

  • Dates des cours : 30janv-6févr-27févr-6mars-13mars-20mars-27mars-3avr-24avr-15mai-22mai-5juin
  • Heure de début du cours : 15:45
  • Heure de fin du cours : 17:45
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Daniel GUYON


COURS SUPPRIME / information du 23 sept 2024

Daniel GUYON

On pensait pouvoir dompter la nature. Mais les catastrophes naturelles sont plus fréquentes et plus dévastatrices, les épidémies et l’insécurité alimentaire n’ont pas été éradiquées, les ressources ne sont pas inépuisables. Les risques géopolitiques majeurs, qui semblaient s’éloigner avec la fin de la Guerre froide, reviennent sur le devant de la scène. Le risque sanitaire nous a durement impacté avec la « pandémie ». On pourrait aussi s’interroger sur le risque numérique.
Le risque relève du probable et la catastrophe du réel. Les spécialistes des risques et des catastrophes les distinguent selon leur origine : naturelle, technologique, biologique, sociopolitique.
Certains risques naturels, comme les inondations, les séismes, les éruptions volcaniques montrent la nécessité de raisonner sur le temps long. Mais les humains ont la mémoire courte. Il est donc nécessaire de visualiser les zones à risques et de recenser les populations vulnérables.

Le cours suivra une démarche chronologique. Il comprendra trois parties. La 1ère partie montrera qu’au XIXe siècle et jusqu’aux années 50, c’est la fatalité qui l’emporte. La seconde partie verra l’émergence d’une prise de conscience des risques depuis les années 60 et jusqu’à la fin du XXe siècle. La troisième partie abordera le XXIe siècle en évoquant désormais les scénarios dramatiques et les actions à mener à l’échelle internationale.

Dans chaque partie, des études de cas permettront de visualiser et de comprendre les phénomènes (aléas) et leur impact sur les sociétés humaines (vulnérabilité). Et techniquement, de lister les mesures de protection et d’évaluer leur efficacité.

Le cours ne nécessitera pas de connaissances spéciales sur le sujet. Mais il sera interactif, et permettra ainsi des échanges à partir d’expériences et de connaissances individuelles.