033020 La perception des risques et des catastrophes

  • Dates des cours : 23janv-30janv-6févr-27févr-6mars-13mars-20mars-27mars-3avr-24avr-15mai-22mai
  • Heure de début du cours : 15:45
  • Heure de fin du cours : 17:15
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Daniel GUYON


Daniel GUYON

On pensait pouvoir dompter la nature. Mais les catastrophes naturelles sont plus fréquentes et plus dévastatrices, les épidémies et l’insécurité alimentaire n’ont pas été éradiquées, les ressources ne sont pas inépuisables. Les risques géopolitiques majeurs, qui semblaient s’éloigner avec la fin de la Guerre froide, reviennent sur le devant de la scène. Le risque sanitaire nous a durement impacté avec la « pandémie ». On pourrait aussi s’interroger sur le risque numérique.
Le risque relève du probable et la catastrophe du réel. Les spécialistes des risques et des catastrophes les distinguent selon leur origine : naturelle, technologique, biologique, sociopolitique. Il pourrait être intéressant de remonter dans le temps pour comprendre la situation présente (approche historique). Car les catastrophes ne sont pas un fait nouveau. Elles laissent parfois des traces dans la mémoire collective.
Certains risques naturels, comme les inondations, les séismes, les éruptions volcaniques montrent la nécessité de raisonner sur le temps long. Mais les humains ont la mémoire courte. Ont-ils conscience de ce qu’est une crue centennale, par exemple ? Il est également nécessaire de visualiser les zones à risques, de montrer la vulnérabilité socio-économique de certaines populations, notamment dans les pays en voie de développement (approche géographique).

Le cours sera articulé autour d’études de cas (catastrophes anciennes et récentes), en s’appuyant sur des documents (vidéos, articles de presse, analyses de spécialistes, récits et romans évoquant des catastrophes), pour comprendre les enchaînements. Car dans un premier temps, c’est la sidération qui l’emporte, puis l’aide aux sinistrés s’organise. Dans une deuxième temps intervient l’enquête, puis des moyens sont mis en œuvre pour éviter une nouvelle catastrophe.

Ce cours sera interactif, c’est-à-dire qu’il laissera une place importante à l’échange entre les participants, comme par exemple l’apport de témoignages ou d’éventuelles expériences professionnelles qui pourront alimenter le débat. Néanmoins, il ne nécessitera pas de connaissances spéciales sur les sujets traités.

S'inscrire