012001 Les Mégariques, inventeurs d’une logique originale

  • Dates des cours : 31janv-7févr-28févr-7mars-14mars-21mars
  • Heure de début du cours : 10:15
  • Heure de fin du cours : 12:15
  • Jour du cours : Vendredi
  • Intervenant : Robert MULLER


Robert MULLER

Professeur émérite depuis Septembre 2009, Robert Muller est ancien élève de l’E.N.S.-Ulm, Agrégé de Philosophie. Il est Docteur de IIIe cycle (thèse sur les Mégariques) et Docteur d’Etat (thèse sur Platon).

Après avoir étudié de nombreux grands textes de la philosophie antique, nous nous intéressons cette année à des auteurs moins célèbres mais influents, les Mégariques. On les nomme ainsi parce qu’ils se rattachent à Euclide de Mégare, un disciple de Socrate proche de Platon ; après lui, les philosophes les plus célèbres furent Eubulide, Diodore Cronos et Stilpon. La notoriété de ces philosophes repose principalement sur l’invention d’un certain nombre d’arguments logiques prétendument sophistiques (dont le célèbre Menteur), ainsi que sur une première élaboration de ce qu’on a appelé par la suite la logique des propositions. Cette dernière, théorie importante développée ensuite par les Stoïciens et redécouverte au début du XXe siècle, fait partie du champ logique jusqu’à aujourd’hui. Mais les fameux arguments réputés sophistiques ont eu des effets décisifs eux aussi, car ils touchent en fait à des problèmes philosophiques sérieux, et les critiques que les Mégariques ont adressées à cette occasion aux autres écoles ont nourri des débats importants dans l’histoire de la philosophie. C’est à ce deuxième aspect que sera consacrée notre étude.

La principale raison de la relative ignorance qui entoure ces philosophes vient de ce que leurs textes ne subsistent qu’à l’état de fragments plus ou moins développés, et que les éditions modernes sont rares. Cette question des textes sera examinée dès le premier cours, et une solution (achat groupé de la seule édition française disponible) sera proposée à tous les participants. Il est bon également de garder sous la main les autres textes de philosophie ancienne étudiés précédemment (avant tout ceux de Platon et des Stoïciens).

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012015 La République de Platon

  • Dates des cours : 4oct-11oct-18oct-8nov-15nov-22nov-29nov-6déc-13déc-20déc-10janv-17janv
  • Heure de début du cours : 10:15
  • Heure de fin du cours : 12:15
  • Jour du cours : Vendredi
  • Intervenant : Robert MULLER


Robert MULLER

Professeur émérite depuis Septembre 2009, Robert Muller est ancien élève de l’E.N.S.-Ulm, Agrégé de Philosophie. Il est Docteur de IIIe cycle (thèse sur les Mégariques) et Docteur d’Etat (thèse sur Platon).

La République, assurément une des œuvres majeures de Platon, est souvent mentionnée et citée, mais plus rarement comprise et réellement lue. C’est que l’ouvrage est un peu long, d’une structure déroutante et volontiers provocateur dans son contenu. Mais si on lit la République avec attention et sans préjugé, en suivant scrupuleusement le plan de l’auteur, on découvre vite que ce n’est pas un livre savant réservé aux spécialistes, et que les propositions de Platon dans le domaine de la réflexion morale avant tout (et accessoirement dans celui de la politique) ont un poids bien supérieur à celui de spéculations plus récentes.
Une lecture même cursive du livre avant le début des cours peut être une bonne préparation. La traduction qui sera utilisée est celle de G. Leroux, G.-F. Flammarion, parue d’abord en 2002. Pour les hellénistes, même débutants, il peut être très éclairant de consulter le texte grec (Edition des Belles Lettres, Collection des Universités de France dite « Collection Budé », texte et traduction en 3 volumes, 1959-1964).

 

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