011130 Histoire de la langue française et de son orthographe : idées reçues et connaissances actuelles

  • Dates des cours : 1avr-22avr-29avr-6mai-13mai-20mai
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:30
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Lionel AUDION


Lionel AUDION

Enseignant retraité, Lionel Audion, a exercé en tant que Maître de conférences en Sciences du langage. Ses recherches portent sur l’étude de la langue au premier degré, notamment les difficultés d’apprentissage liées au verbe.

 

« Le français vient du latin » : oui, mais quel « latin » ? Celui de Cicéron et César ou celui des soldats romains envahissant la Gaule ?
Nous verrons comment, pendant quinze siècles et plus, la langue qui allait devenir le français n’avait aucune chance de s’imposer. Montaigne, choisissant d’écrire en français et non en latin pour être lu par les femmes peu éduquées, disait-il, était persuadé que cinquante ans après publication, plus personne ne comprendrait ses écrits…
Et pourtant au XXIè siècle le français se porte bien, à l’écrit comme à l’oral : il nous faut, pour comprendre ce constat, accepter la différence entre une langue morte et une langue vivante.
Ce cours vise à dérouler l’histoire de notre langue, en chatouillant au passage quelques idées reçues bien ancrées, depuis le début de notre ère jusqu’à nos jours.
Pas de langue vivante sans cours vivant : les réactions, les apports, des uns et des autres enrichiront chacun et chacune.

Aucune connaissance préalable n’est exigée.

 

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011131 Histoire étonnante de l’enseignement de la grammaire et de l’orthographe françaises

  • Dates des cours : 1avr-22avr-29avr-6mai-13mai-20mai
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Lionel AUDION


Lionel AUDION

Enseignant retraité, Lionel Audion, a exercé en tant que Maître de conférences en Sciences du langage. Ses recherches portent sur l’étude de la langue au premier degré, notamment les difficultés d’apprentissage liées au verbe.

Pourquoi, en France, enseigne-t-on la grammaire ? Peu de locuteurs du français se sont posé la question qui, cependant, est fondamentale pour comprendre pourquoi notre peuple est si accroché à sa grammaire et à son orthographe, laquelle, réputée intangible, n’a pourtant cessé d’évoluer, d’avancer, de reculer…
Pourquoi, au fil des siècles, les verbes ont-ils été répartis en 2, 3 ou 4 « groupes » ? Le devoir conjugal (celui de la conjugaison, ne nous égarons pas), est-il d’apprendre par cœur des tableaux de verbes posés les uns à côté des autres dans un Bescherelle ou un Larousse, ou de comprendre comment on fabrique tel temps à partir de tel autre, et pourquoi ?
La grammaire “scolaire” est-elle la seule façon de rendre compte du fonctionnement de notre langue ? Y a-t-il des règles a priori, qu’il faudrait “respecter”, ou une langue déjà là, que des grammairiens ont observée et tenté d’expliquer ?

Enfin, car c’est devenu un sujet de société, nous ne pourrons bien sûr éviter une réflexion sur la formation du féminin des noms. Par exemple, pourquoi a-t-on cessé de parler d’«autrices» à un moment donné (mais pas d’ “actrices”), pour redécouvrir ce mot trois siècles après ?

C’est ce type de questions, et bien d’autres, que nous nous poserons au fil de ces séances.

Aucune connaissance préalable n’est exigée.

 

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