021303 Une histoire de la Bretagne ducale, du IXe au XVIe siècle

  • Dates des cours : 4oct-11oct-18oct-8nov-15nov-22nov-29nov-6déc-13déc-20déc-10janv-17janv
  • Heure de début du cours : 13:30
  • Heure de fin du cours : 15:30
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Gwenaël GUILLAUME


Gwenaël GUILLAUME

Découverte de la Bretagne au Moyen Âge.

L’histoire du duché de Bretagne est évidemment celle des ducs qui l’ont gouvernée. Cornouaillais, Plantagenêts, Capétiens ou Montfort, ils ont participé à la formation d’une entité territoriale cohérente et jeté les bases d’une administration solide. Ducs, « par la grâce de Dieu », ils tentent même, à la fin du Moyen Âge, d’affirmer l’indépendance politique du duché à l’égard de la monarchie française, Jean Kerhervé parlant même pour cette époque d’un « État breton ».

L’histoire du duché c’est aussi évoquer la vie de personnages et le déroulement d’événements qui, pour certains, ont durablement marqué la mémoire collective bretonne : « invasions normandes », « guerre de Succession », « guerre d’indépendance », Olivier de Clisson, Bertrand Du Guesclin, Pierre Landais…

L’histoire du duché c’est enfin, dès que les documents le permettent, suivre l’histoire des hommes et des femmes (nobles, clercs, ruraux ou bourgeois), des villes et des campagnes, dans une Bretagne qui est alors plus carrefour que Finistère.

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021501 Histoire de l’Europe centrale

  • Dates des cours : 24janv-31janv-7févr-14févr-21févr-13mars-20mars-27mars-3avr-10avr-17avr-15mai
  • Heure de début du cours : 13:30
  • Heure de fin du cours : 15:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Jean-Marc BARTNIK


Jean-Marc BARTNIK

Longtemps oubliée, l’Europe centrale renaît depuis la chute du rideau de fer. Son intégration dans l’Union européenne en fait un espace en reconversion et à forte croissance.
Cependant c’est une région de contrastes de reliefs et de climats ainsi que de cultures.
Cet ensemble est aussi marqué par une instabilité politique prolongée que nous chercherons à comprendre à partir de l’Histoire et des cultures locales.

  • Présentation et délimitation du territoire étudié.
  • Des Alpes et Carpates à la mer Baltique.
  • Les allemands, les slaves, les hongrois, les roumains et les juifs.
  • Le Saint-Empire romain germanique.
  • Les Habsbourg.
  • La république noble de Pologne.
  • La question nationale.
  • Le cataclysme des guerres mondiales.
  • La division pendant la guerre froide.
  • Le renouveau actuel.

 

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021519 Napoléon, histoire et légende

  • Dates des cours : 4oct-11oct-18oct-8nov-15nov-22nov-29nov-6déc-13déc-20déc
  • Heure de début du cours : 13:30
  • Heure de fin du cours : 15:30
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Catherine POMEYROLS


Catherine POMEYROLS

« Sa grandeur éblouit L’histoire / Quinze ans il fut / Le dieu que traînait la victoire » ; Victor Hugo dans Les châtiments, dresse le portrait du héros déchu pour mieux discréditer “Napoléon le petit” son neveu, quarante ans plus tard, celui du « second en pire ».
L’histoire de ce personnage et de son œuvre est ainsi nourrie de légendaire, dont une partie fut (auto)construite du vivant de Napoléon. L’objet de ce cours consistera à présenter l’histoire de Napoléon et de son œuvre, au moment où s’est achevé le Bicentenaire (1821-2021), avec une historiographie renouvelée, européenne, de grandes expositions, faisant la part des (re)constructions et des mythologies. Tous les aspects thématiques seront abordés (politique, idéologie, culture, politique étrangère, économie et société) pour étudier la période consulaire et impériale (1799-1815) mais aussi le Bonaparte de légende qui lui est postérieur, ce qui portera la chronologie au milieu ou à la fin du XIXe siècle.

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021615 Découvrir un territoire de l’empire colonial français : le protectorat au Maroc 1912-1939 à partir de documents du Centre des Archives diplomatiques de Nantes

  • Dates des cours : 6déc-13déc-20déc-10janv-17janv
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Jean-Pierre POISSON
  • Horaires spécifiques : 9:00 à 12:00 ou 10:00 à 12:00


Jean-Pierre POISSON

 

Une du Petit Journal du 19 novembre 1911, Gallica.BNF

 

Cette séquence de 12h00 n’est pas un cours habituel.  Au sein du groupe d’étudiants inscrits  seront constitués des équipes réduites d’étudiants, – de 3 à 4  étudiants -. Chaque équipe  analysera des documents d’époque sélectionnés par le professeur au Centre des Archives Diplomatiques de Nantes.  Les équipes seront guidées et assistées par l’enseignant.

Les objectifs de cette séquence d’ateliers sont de  mettre les étudiants de l’UP en situation d’historiens-chercheurs le temps de quelques heures tout en  découvrant le protectorat français au Maroc  entre 1912 et 1939 ;  et aussi d’effectuer des recherches collaboratives afin d’apprendre en échangeant et d’échanger en créant.

Il n’est pas nécessaire d’avoir déjà des connaissances sur le protectorat français au Maroc. La découverte peut être totale.

Une communication des travaux d’analyse réalisés par les équipes sera envisagée selon les modalités qui seront à définir par les étudiants.

Toutes les séances auront lieu au Centre des Archives Diplomatiques sauf la première qui aura lieu à l’UP.

La séquence suivra le calendrier suivant :

Dates Lieu Durée de la séance Activités
mercredi 6déc 2023, 10h à 12h UPN 2h00 Présentation de la séquence et cours sur « L’empire colonial français sous la IIIème république « 
mercredi 13déc 23, 9h à 12h Centre des Archives Diplomatiques de Nantes 3h00

Présentation et visite du centre des archives.

Étude en équipes sur des documents et des thèmes proposés.

 mercredi 20déc 23, 10h à 12h Centre des Archives Diplomatiques de Nantes 2h00 Étude en équipes sur des documents et des thèmes proposés.
mercredi 10janv 24, 10h à 12h Centre des Archives Diplomatiques de Nantes 2h00 Étude en équipes sur des documents et des thèmes proposés.
mercredi 17janv 24, 9h à 12h Centre des Archives Diplomatiques de Nantes 3h00 Communication des études réalisées.

Approfondissement méthodologique.

 

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021803 Le western et les mythes de l’ouest dans la littérature et les arts de l’image

  • Dates des cours : 11oct-8nov-22nov-6déc-20déc-17janv-31janv-14févr-13mars-27mars-10avr-22mai
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Lauric GUILLAUD


Lauric GUILLAUD

Le western serait-il par essence “crépusculaire”, lui qui ne cesse de renaître depuis sa création ? Il s’agit de familiariser les étudiants avec un genre cinématographique que tout le monde croit connaître et qui, depuis plus de cent ans, livre une autre histoire de l’Amérique, s’appuyant sur des périodes historiques que le cinéma se plaît à exploiter, voire détourner, à des fins mythiques ou ludiques. Reconstituer le genre du western revient à revisiter l’histoire des USA, de la colonisation à l’expansion, en passant par les guerres indiennes ou la guerre civile. Le système du western repose essentiellement sur le concept américain de Frontier. Du Dernier des Mohicans de James Fenimore Cooper aux « dime-novels », le western a d’abord des origines littéraires. La généalogie du genre passe par les récits de captivité, la terreur gothique liée à l’émergence de la littérature américaine, la fascination pour la violence et le sacré, le rêve (ou le cauchemar) américain. Il puise dans l’histoire de l’Amérique, glorifiant l’épopée des pionniers, sans négliger les Guerres indiennes. Surtout, le western mythifie certains personnages historiques. À la fin de L’Homme qui tua Liberty Valance, une phrase résume l’essence du western : « Quand la légende devient réalité, imprimez la légende ! »

1 – Sources, culture, mythes, institutions. Il convient d’abord de tenter une généalogie du genre. Le cours se propose de décrire les commencements du genre sur le plan littéraire et plastique : peinture des grands espaces au XIXe siècle (Bierstadt, Wyeth, Remington), photo, bande dessinée (Morris, Charlier, Giraud, Jijé, Pratt). Il s’agit de resituer le western dans la mythologie américaine dont il est issu et de revisiter les « figures mythiques » tels Bas de Cuir, Daniel Boone, Jesse James, Billy the Kid, Calamity Jane, Buffalo Bill, et d’autres stéréotypes du genre : le cow-boy, l’éclaireur, le sheriff, la figure adamique, le pionnier, le héros solitaire, la femme fatale, l’outsider. Des topoi sont convoqués, comme la wilderness, la prairie, le désert, la ville, le saloon, etc.

2 – Les “classiques” (John Ford, H. Hawks, J. Sturges, A. Mann) et l’irruption de la violence (S. Peckinpah). La révolution du “western spaghetti” (Sergio Leone).

L’évolution du “héros” à travers le cas de Kirk Douglas dans Seuls sont les Indomptés. Le “western spaghetti” est-il une trahison ? Plusieurs exemples (L’étrange incident de W. Wellman, La horde Sauvage de S. Peckinpah, Impitoyable de C. Eastwood) signalent le complet renversement mythologique et esthétique opéré par le genre entre ses origines et aujourd’hui.

 3 – Western et idéologie. Dans son dialogue ininterrompu avec l’Histoire depuis ses débuts, le western a connu nombre d’investissements idéologiques de la part de réalisateurs engagés. Le maccarthysme ne fut pas sans effet sur le western (F. Zinnemann). Influence de l’hystérie anticommuniste ou des idées libérales.

Le western militant (influence de la guerre du Viêt-Nam). L’Ouest (début des années 70), comme métaphore de l’impérialisme en Asie du Sud-Est : l’allégorie révisionniste, l’« anti-western ». Un Viêt-Nam « déguisé » (Butch Cassidy et le Kid ou Josey Wales le hors-la-loi) reprend les codes classiques du western pour les détourner. Féminisation du western : les westerns construits autour d’une femme dans les années 50 (Rancho Notorious de Fritz Lang, Johnny Guitar de Nicholas Ray ou Forty Guns de Samuel Fuller). Remise en cause des codes virils du western. Dans les années 1990, essor du multiculturalisme dans la société US : une série de westerns (Posse, la revanche de Jesse Lee de Van Peebles, Geronimo de Hill, Dead Man de Jarmusch ou Mort ou vif de Raimi) s’intéresse au sort des minorités, sexuelles et ethniques. Enfin, autre figure minoritaire, l’Indien est réhabilité progressivement depuis les années 1960 (Little Big Man, Jeremiah Johnson) jusqu’à aujourd’hui (Danse avec les loups).

4 – Le western et son décor La cinquième section se concentre sur les questions de décor et de paysage, aspect essentiel du western. Le paysage n’est pas seulement une toile de fond  spectaculaire, mais devient un actant important que le cinéaste utilise à des fins dramatiques et symboliques en relation avec le héros westernien qui le confronte (rôle historique de la wilderness).

Le cours examinera les différents visages du désert westernien (monument Valley, plaines brûlantes, sables de l’Arizona, montagnes arides, etc.), mais analysera aussi sa fonction dramatique et symbolique, en tant qu’espace traversé, étape obligée d’un itinéraire initiatique.

Je présenterai des extraits des films les plus représentatifs du genre, des origines jusqu’à maintenant, ainsi qu’un diaporama des films les plus célèbres. Les étudiants seront invités à regarder chez eux les films conseillés (liste fournie, prêt possible). Une bibliographie sera proposée.

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021809 Histoire du Japon

  • Dates des cours : 4oct-11oct-18oct-8nov-15nov-22nov-29nov-6déc-13déc-20déc
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Catherine POMEYROLS


Catherine POMEYROLS

Ce cours étudie le Japon de la période d’Edo (à partir de 1603), puis la période Meiji (1868-1912) période fondatrice du « Japon moderne », jusqu’à la Seconde Guerre mondiale ; toutes les thématiques seront abordées : histoire politique, relations internationales, histoire culturelle, économique et sociale.
Les grands traits de la civilisation et de l’histoire des périodes plus anciennes, utiles pour comprendre la période, seront présentés également sous forme de flash-back clairement identifiés.
Ce cours abordera autant que nécessaire l’histoire du Japon dans son aire régionale (Chine notamment); une attention particulière sera prêtée aux relations avec la France et aussi avec les pays européens, notamment à travers l’étude des arts et du japonisme.

Vous pouvez déjà consulter l’ouvrage de SOUYRI Pierre-François, Samuraï. 1000 ans d’histoire du Japon, Nantes, Château des ducs-PUR, 2014 [+ présentation de l’Exposition 28 juin 29 novembre 2014, sur le site internet du Château] pour commencer.

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021825 Vie et déclin des Empires dans le monde islamique VII-XX° siècle

  • Dates des cours : 4oct-11oct-18oct-8nov-15nov-22nov-29nov-6déc-13déc-20déc-10janv-17janv
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Alain MIOSSEC


Alain MIOSSEC

Comment naît un Empire, en combien de temps décline t-il jusqu’à disparaître ? Empire Omméyade qui cependant n’est pas né de rien et qui mit plus de temps qu’on ne croit à être dit « islamique ». Empire Abbasside et tout autant Empire arabe, Empire Mongol puis Empire Ottoman ; Empire mongol. Empire turc – dont Mustafa Kémal proclama la fin en 1922. Empire Mongol pour un temps maître d’un très vaste espace. Un Empire est un agglomérat de territoires que l’on assemble et qui se dispersent avant de se recomposer, sous d’autre formes et avec d’autres dirigeants. Un Empire c’est donc un vaste espace, hétérogène dans ses composantes (la terre et les hommes), inscrit dans un temps long qu’il faut comprendre en évitant les jugements souvent anachroniques portés aujourd’hui. Ce cours, en partie inspiré de la lecture du grand historien et sociologue Ibn Kaldoun (une théorie de l’Histoire en son temps) est une réflexion sur l’Espace et le Temps et… sur la place de l’Islam, en fil rouge…

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021902 Mythes et mystères d’hier et d’aujourd’hui

  • Dates des cours : 4oct-18oct-15nov-29nov-13déc-10janv-24janv-7févr-21févr-20mars-17avr-15mai
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Lauric GUILLAUD


Lauric GUILLAUD

L’homme a toujours été passionné par les mystères, qu’ils soient religieux, ésotériques ou historiques. Pourquoi l’Atlantide, le Graal ou les OVNIS continuent-ils de fasciner les chercheurs ou le grand public, tandis que surgissent des mythes ‘modernes’ comme Rennes-le-Château ? Quel sens donner à ce phénomène ?

  • Mythes et mystères d’hier et d’aujourd’hui, de l’énigme de l’Atlantide à celle de Rennes-le-Château
  • Introduction : définition et survol historique des mystères. Permanence de l’irrationnel
  • L’Atlantide, mythe ou réalité ? : survol de l’atlantologie, de Platon à aujourd’hui ; l’Atlantide des savants, des romanciers, des occultistes et des cinéastes
  • Le Graal, du Moyen Age à aujourd’hui : aux sources de la fantasy. La quête du Graal et la légende arthurienne ; le Graal spirituel et sécularisé ; avatars littéraires et picturaux du Graal
  • Les OVNIS : croyance et pseudo-science ; histoire d’un mythe ; prolongements sectaires, littéraires et cinématographiques
  • Les sociétés secrètes dans l’histoire : paranoïa et conspiration ; Templiers, Illuminés et francs-maçons ; le roman policier ésotérique
  • Le pseudo-ésotérisme nazi : réalité et fiction ; occultisme et pangermanisme ; Le Matin des Magiciens ; pérennité d’un mythe délirant..
  • Rennes-le-Château, un mythe moderne ? : historique (les aventures de l’abbé Saunière, le trésor des Mérovingiens, la descendance de Jésus) ; le Da Vinci Code ; réalités et affabulations ; du mythe à la mythomanie.
  • Conclusion : assisterions-nous à une défaite des Lumières ?

Chaque cours est accompagné d’un diaporama.

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021920 De Kiev à Moscou Histoire et histoire des arts de la Russie (Xe s. – XVIIe s.)

  • Dates des cours : 4oct-18oct-15nov-29nov-13déc-10janv-24janv-7févr-21févr-20mars-3avr-17avr
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Thierry PIEL


Thierry PIEL

I Le baptême de Vladimir, genèse d’un premier art russe

II Sous le joug des Tatars, un second âge d’or artistique médiéval

III La troisième Rome de Philothée, naissance d’une capitale

IV Aux confins de l’Europe, la Sainte Russie d’Alexis

RÉSUMÉ

En se faisant baptiser en 988, le Grand-Prince de Kiev, Vladimir tourne une nouvelle page de cette épopée varègue commencée un siècle et demi plus tôt entre les rives de la mer  Baltique et celles du lac Ladoga, tout au nord de l’actuelle Russie. Au fil du temps ces marchands et guerriers vikings originaires pour la plupart des terres suédoises s’imposèrent dans un vaste espace compris entre mer Blanche et mer Noire poussant l’audace jusqu’à venir assiéger Constantinople. Avec Vladimir naît la Rus de Kiev, une fédération de principautés théoriquement coiffée par le Grand-Prince et le métropolite de Kiev où se dressait la cathédrale Sainte-Sophie élevée en 1037 par le Grand-Prince Iaroslav le Sage. L’affaiblissement politique des Grands-Princes de Kiev favorise l’essor d’un art russe qui tend à se libérer de ses modèles byzantins. La République de Novgorod et la principauté de Vladimir-Souzdal se distinguent tout particulièrement dans ce domaine.

Sur les ruines de la Rous kiévienne, détruite en 1240 par les troupes mongoles de Batu petit-fils de Gengis Khan, émerge dans la seconde moitié du XIIIe siècle un centre politique promis à un grand avenir, la principauté de Moscou. À la fin du XVe siècle, sous le règne de son grand-prince Ivan III, Moscou devient la capitale d’un État aux aspirations impériales. La venue d’architectes italiens pour réaménager le Kremlin, palais et forteresse princière de la grande-principauté de Moscou, accompagne ce moment qui voit la Russie se libérer du joug mongol tout en se revendiquant l’héritière ultime du défunt empire Byzantin. C’est à Ivan le Terrible que reviendra la décision de se désigner en 1547 comme tsar (césar) de toutes les Russies. De cette période Moscou, ville aux maisons en bois, conserve de nombreux édifices religieux réalisés pour la plupart en brique. Passé le temps des troubles (1584-1612) la Russie connaît un nouvel âge d’or architectural intégrant certains décors occidentaux, un mouvement qui culmine à la fin du siècle avec le Baroque Narychkine.

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021930 De Moscou à Saint Petersbourg Histoire et histoire des arts de la Russie (XVIIIe s. – XXe s.)

  • Dates des cours : 11oct-8nov-22nov-6déc-20déc-17janv-31janv-14févr-13mars-27mars-10avr-15mai
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Thierry PIEL


Thierry PIEL

Saint-Petersbourg, la ville de Pierre ; Arsenal et capitale

II L’embellisement baroque d’une capitale ; Elisabeth et Catherine

III L’embellissement néo-classique d’une capitale ; Catherine, Paul et Alexandre

IV Saint-Petersbourg versus Moscou ; un XIXe s. entre éclectisme et slavophilie

RÉSUMÉ

À l’orée du XVIIIe siècle, animé par une irrépressible volonté de modernisation de l’empire Russe, le tsar Pierre le Grand fonde sur l’estuaire de la Neva, un arsenal qui devient la nouvelle capitale de l’Empire. Cette ville de pierre, Saint-Pétersbourg, va s’imposer désormais comme la vitrine occidentale de la Russie, tout particulièrement sous les règnes des impératrices Élisabeth Ière et Catherine II puis des empereurs Paul Ier et Alexandre Ier s’imprégnant des influences artistiques occidentales du moment, baroque et néo-classique.

Demeurant la ville du couronnement impérial, Moscou voit sortir de terre à sa périphérie de somptueux palais semblables à ceux de la capitale, contrastant avec un paysage urbain où les habitations en bois demeuraient prépondérantes. Très endommagée lors de l’incendie qui la ravagea en 1812 lors de la campagne de Russie, Moscou renaît de ses cendres au XIXe siècle développant à l’aune de Saint-Pétersbourg une architecture oscillant entre néo-classicisme, éclectisme historiciste et revival traditionaliste russe.

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