021592 Femmes et Cinéma

  • Dates des cours : 15janv-29janv-12févr-11mars-25mars-8avr
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:30
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Frédéric HENRY


Frederic HENRY

« Ne serait-ce pas l’histoire d’une représentation, d’une lutte pour être visible, d’une révolution  esthétique pour une révolution sociale ? »
Connaissez-vous Alice Guy-Baché, Loïs Weber, Riobrozkenskaya, Germaine Dulac, Marie Epstein, Ida Lupino, Agnès Varda, Chantal Akerman, Delphine Seyrig, Diane Kurys, Catherine Breillat, Iciar Bollain, Susanne Bier, Agnieska Holland, Margareth Von Trotta, Nicole Garcia, Andrea Arnold, Kathryn Bridgelow, Jane Campion, Céline Sciamma, Jasmila Zbanic, Aïda Begic…? 


A travers une série de courts extraits, le cours proposera en première partie une approche sociale, sociétale et populaire du cinéma, comme miroir grossissant de notre société.
On y retrouvera une vision de la femme à l’écran trop souvent vue par le prisme d’un regard caricatural et cloisonnant à la fois révélateur et véhicule de nos préjugés et stéréotypes : femme enfermée ou fantasmée, ménagère ou femme fatale, sainte ou sorcière, femme rebelle ou garçon manqué… ou alter égo ?
Le cours proposera dans une seconde partie une approche critique de l’image filmique. En s’appuyant sur les recherches menées sur la représentation des femmes, je présenterai des outils d’analyse et de décryptage. Ensemble, nous nous appuierons sur le concept de « male gaze » / « female gaze », démocratisé depuis quelques années en France grâce au travail d’Iris Brey entre autres, ainsi que sur différents outils, tests et méthodes.
Tantôt consensuelle et tantôt polémique, l’idée de ce cours est bien de nous amener à réfléchir individuellement et collectivement aux images que nous percevons, produisons ou reproduisons.
Nous verrons comment derrière ces images, ce sont des messages, conscients ou inconscients, qui sont véhiculés, impactant nos vies d’hommes et de femmes.

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021595 Histoire de l’Art cinématographique de 1895 à nos jours

  • Dates des cours : 6nov-13nov-20nov-27nov-5déc-12déc
  • Jour du cours : Indéterminé
  • Intervenant : Frédéric HENRY
  • Horaires spécifiques : 4 cours de 2h et 2 cours de 3h 10h-12h ou 9h-12h ATTENTION cours lundi et mardi


Frederic HENRY

Histoire de l’Art cinématographique de 1895 à nos jours, l’histoire d’une rencontre entre 3 univers, le spectateur, la salle de cinéma et le/la cinéaste.

Rencontre avec un cinéaste et son œuvre.

Je vous propose un voyage dans une histoire de l’art,
une histoire de l’art cinématographique,
une histoire de goûts, de techniques et d’expositions.

Les progrès techniques au cinéma, à quoi ont-ils servi, pourquoi et pour qui ?
De 1895 à nos jours, comment cette invention sans avenir comme le disaient les frères Lumière s’est-elle développée dans une dualité de plus en plus forte, entre art et industrie ?
De 1895 à nos jours, en particulier, comment cet art s’est-il noué autour de la création d’un lien (d’une interaction) toujours plus fort avec le spectateur, dans un lieu sans cesse en mutation, la salle de cinéma ?

C’est l’histoire de cette relation, de l’expérience cinématographique, que je vous propose de raconter au travers des progrès des procédés techniques qui ont permis de renforcer cette expérience, les mécanismes qui mènent le spectateur vers l’identification et à « rentrer dans un film ».
En s’appuyant sur l’analyse de nombreux extraits de films de l’histoire du cinéma, c’est aussi une histoire du « comment les émotions ont-elles été suscitées chez le spectateur de 1895 à nos jours ».
Faire rire, faire peur, faire pleurer, faire réagir avec quels artifices les cinéastes se sont-ils employés pour placer les spectateurs au cœur du film ?
C’est toute l’évolution des techniques de mise en scène liées à l’image, aux sons, au jeu, au montage mais aussi à toutes celles qui ont mené au spectacle cinématographique aujourd’hui.

C’est surtout l’histoire d’une rencontre extraordinaire dans un lieu mythique (la salle de cinéma), entre une oeuvre cinématographique, un prototype unique, une histoire de vies, avec les spectateurs, autant d’histoires en cours, histoires qui seront peut-être transformées par cette rencontre.

4 séances de 2h pour comprendre cette rencontre, 2 séances de 3h pour la vivre avec un cinéaste en salle de cinéma.

Prévoir 5€ pour la séance où le film OMBLINE sera diffusé

ATTENTION cours le lundi, et le mardi pour les 2 dernières séances dont une rencontre avec le réalisateur au cinéma Bonne Garde

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021910 L’histoire de l’alimentation

  • Dates des cours : 16oct-6nov-13nov-20nov-27nov-4déc-11déc-15janv-22janv-29janv-12févr-19févr
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Dominique COMELLI


Dominique COMELLI

Que mangent les hommes depuis la Préhistoire? Comment préparent-ils leur alimentation? Parler d’alimentation, c’est parler de cuisine, de gastronomie, d’anthropologie, de médecine, d’économie, de nutrition .. et de plaisir !

Les Français ont la réputation d’adorer parler de la nourriture: avant le repas, pendant le repas, après le repas. Et nous parlerons pendant tout ce cours de l’alimentation … c’est un sujet inépuisable, et qui concerne tout le monde. Chacun a une expérience de l’alimentation, comme consommateur ou comme cuisinier. Parler de l’alimentation, c’est parler des produits, de leur histoire, de leur circulation, des manières de les préparer et de les déguster, de l’organisation économique , d’anthropologie , de sociologie, de médecine et de nutrition..
Nous commencerons par la Préhistoire, histoire de sortir de quelques idées reçues. Puis nous aborderons l’histoire de l’alimentation dans l’Antiquité, qu’elle soit du Moyen-Orient ou de la Méditerranée. Nous nous familiariserons avec la cuisine du Moyen-Age, avant d’affronter le grand choc de la mondialisation après 1492, avec sa circulation des produits à l’échelle de la planète. Nous aborderons les choses sérieuses et la grande gastronomie française avec Louis XIV, père de la cuisine saucière et beurrière qui est la spécificité de la cuisine française gastronomique. Le XIXème nous précipitera dans un monde où manger devient le bonheur des riches, mais aussi dans les ruptures et la naissance de l’agro-alimentaire, avant d’aborder les caractéristiques des changements de l’alimentation actuelle, pour le meilleur et pour le pire, avant de présenter les enjeux actuels.
Vous bénéficierez aussi de recettes de cuisine romaine et médiévale…

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021960 Ouvriers et paysans de Loire-Atlantique Cycle 1

  • Dates des cours : 6nov-13nov-20nov-27nov-4déc-11déc
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 11:30
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Christophe PATILLON


Christophe PATILLON

Faire connaître la richesse de l’histoire sociale de la Loire-Atlantique et de l’Ouest en partant de luttes et d’événements marquants. A noter : les cycles sont indépendants les uns des autres et aucune connaissance en histoire sociale n’est requise !

  • 1833, les typographes nantais et la défense du métier. En mai 1833, soixante-quinze ouvriers imprimeurs soutiennent par la plume le projet porté par quelques-uns d’entre eux de faire reconnaître par les autorités une association philanthropique… mais qui ne cache pas pour autant sa nature revendicative. Elle fut pour certains le premier syndicat créé en France. Disons, plus humblement, qu’elle a ouvert avec d’autres les chemins de l’émancipation collective des travailleurs.
  • La fin des « anarchos » : Nantes et la grève des dockers (1907). Du fait de l’irrégularité du trafic portuaire, le travail des dockers est marqué par la précarité à Nantes, comme dans tous les ports du monde. Les dockers constituent un véritable prolétariat en haillons… qui veut cesser de l’être. Le conflit de 1907 lui en offre l’occasion.
  • La décennie noire du syndicalisme (1922-1935). La CGT sort déchirée de la Première Guerre mondiale, et les conflits internes ont raison d’elle. La minorité révolutionnaire fonde la CGT-Unitaire en 1921 persuadée que la révolution est à l’ordre du jour. Commence alors une période sombre pour le mouvement ouvrier…
  • « Ils ont tué Rigollet ! » : 1955, une révolte ouvrière en Basse-Loire. Le conflit de 1955 occupe une place à part dans l’histoire sociale de la Loire-Atlantique par sa durée et sa dureté. Six mois durant, à Saint-Nazaire puis à Nantes, il a remis la classe ouvrière au coeur de l’actualité politique et sociale.
  • 1969, Guichard au Dresny : un ministre dans la boue. Nous sommes le 16 novembre 1969. Au Dresny, on s’affaire pour recevoir un ministre, en l’occurrence Olivier Guichard, baron du gaullisme. Le député-ministre a prévenu que son passage serait rapide : trente minutes pas plus, car il est attendu à Nantes. Il ne se doutait pas qu’un groupe de jeunes paysans avait un autre programme en tête.
  • Le baroud d’honneur : les dockers et la grève de 1991-1992. Le 20 août 1947, les parlementaires votent, sans discussion et dans l’urgence, la réforme de l’organisation du travail dans la manutention portuaire que lui soumet le gouvernement Ramadier. Le 6 septembre 1947, la loi est promulguée. Elle dote enfin le docker d’un statut sécurisant son intermittence, l’arrachant en somme à la précarité. Son maintien est au coeur du conflit social des 1991.

N’hésitez pas à visiter la bibliothèque du Centre d’histoire du travail (RDC du bâtiment Ateliers et Chantiers de Nantes). L’emprunt d’ouvrages y est possible gratuitement.

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021961 Ouvriers et paysans de Loire-Atlantique – Cycle 2

  • Dates des cours : 15janv-22janv-29janv-5févr-12févr-19févr
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 11:30
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Christophe PATILLON


Christophe PATILLON

Faire connaître la richesse de l’histoire sociale de la Loire-Atlantique et de l’Ouest en partant de luttes et d’événements marquants. A noter : les cycles sont indépendants les uns des autres et aucune connaissance en histoire sociale n’est requise !

  • Les vignerons et les « rouges » (1891-1914). Dans un courrier de décembre 1891, le socialiste Brunellière écrit à son ami Augustin Hamon : « Les syndicats de vignerons ont été organisés par des délégués de l’Union syndicale de Nantes et par moi. (…) Le Progrès, journal opportuniste, prétend que c’est l’organisation d’une nouvelle jacquerie. C’est ce qui arrivera si les propriétaires veulent voler leurs colons et leurs fermiers. » Les vignerons, menacés par leurs propriétaires et le phylloxéra, sont en colère et le font entendre sur ces terres réactionnaires.
  • Les coopératives et la loi du marché (1920-1940). Le 23 avril 1934, la Banque des coopératives de France, forte de douze agences régionales dont l’une fixée à Nantes, dépose son bilan. Comment expliquer une telle faillite ? Certains y voient une funeste conséquence de la crise économique  de 1929 mais d’autres pointent la politique irresponsable de dirigeants coopératifs…
  • Les grèves de 1953 en Loire-Atlantique. « Les travailleurs ne viennent pas dans vos réunions, c’est vrai ; encore faut-il que vous en recherchiez les raisons, mais n’oubliez pas que, malgré cela, les travailleurs ruminent. » Le militant qui tient ces propos en février 1953 n’est pas un inconnu. Il se nomme Benoît Frachon. Il ne sait pas que l’été venu, une grève massive va toucher la fonction publique, mais pas seulement. En Loire-Atlantique, les métallos sont aussi de la partie. Retour sur une page méconnue de l’histoire sociale nationale.
  • Mai 1968, Nantes s’embrase. « La Commune de Nantes », tel est le titre du livre que Yannick Guin consacre au mouvement de mai-juin 1968 à Nantes. La référence au mouvement parisien de 1871  est osée, certes, mais elle rappelle que le  « Mai nantais » fut exceptionnel, fruit d’une histoire sociale dont les caractéristiques essentielles ne se retrouvèrent nulle part ailleurs.
  • Les paysans contre l’agrobusiness : histoire de veaux et d’hormones. Souvenez-vous : c’était le temps où les escalopes de veau achetées au supermarché rapetissaient comme par magie le temps d’une cuisson. En septembre 1980, ce veau qui fond dans la poêle est l’objet de toutes les attentions. On le savait sans intérêt gustatif, on le soupçonne dorénavant d’être dangereux pour la santé…
  • Chantelle 1981 : la colère des petites mains. Chantelle est une  société textile créée en 1876 par un ingénieur parisien, Auguste Gamichon, qui a mis au point une machine permettant de fabriquer un tricot élastique, produit alors très innovant. Un siècle plus tard, il établit une usine à Saint-Herblain. Et c’est ici que des ouvrières sont se révolter contre les cadences qu’on leur impose et un management vexatoire.

N’hésitez pas à visiter la bibliothèque du Centre d’histoire du travail (RDC du bâtiment Ateliers et Chantiers de Nantes). L’emprunt d’ouvrages y est possible gratuitement.

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021962 Ouvriers et paysans de Loire-Atlantique – Cycle 3

  • Dates des cours : 11mars-18mars-25mars-8avr-15avr-13mai
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 11:30
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Christophe PATILLON


Christophe PATILLON

Faire connaître la richesse de l’histoire sociale de la Loire-Atlantique et de l’Ouest en partant de luttes et d’événements marquants. A noter : les cycles sont indépendants les uns des autres et aucune connaissance en histoire sociale n’est requise !

  • Batignolles, 1971 : une grève marquée par l’esprit de Mai-68Pour beaucoup, l’industrie nantaise, « c’est la Navale ». Ils en oublieraient qu’à la sortie de la Première Guerre mondiale, à l’est de la ville, au milieu des tenues maraîchères, la Société Batignolles-Châtillon fit construire une usine moderne destinée à la fabrication de locomotives, et trois cités destinées au personnel. En 1971, une grève secoue cette usine à la réputation très « rouge », dans laquelle de jeunes ouvriers gauchistes ont pris leurs quartiers…
  • Le salaire de la traite : la guerre du lait (1972). Au printemps 1972, l’Ouest de la France connaît un mouvement social d’ampleur porté par les producteurs de lait contre la politique laitière menée à la fois par Bruxelles et par les industriels. Le fait que les paysans en colère s’en prennent aux laiteries privées et à leurs coopératives en dit long sur la fracture du monde paysan.
  • Passay, 1907 : les pêcheurs se rebellent. La grève de 1907 est un moment fort de l’histoire de Passay, le village de pêcheurs du Lac de Grandlieu. D’abord parce que ce combat souligne la volonté du syndicalisme de sortir des centres ouvriers urbains. Ensuite parce qu’en mettant fin à une situation quasi-féodale, elle permet la création de deux coopératives qui survivront des décennies.
  • Saint-Nazaire, 1957 : la Navale s’enflamme. Le 24 octobre 1957, la direction des chantiers est envahie par 300 travailleurs, des fenêtres sont brisées, des bureaux saccagés, du matériel lancé par les fenêtres. Les Nazairiens pensent revivre les événements de 1955. Mais deux ans ont passé et l’unité syndicale n’est plus au rendez-vous.
  • Du conflit trignacais au congrès de la FNS : la grève générale de 1894. Le petit bourg rural et paisible de Trignac est devenu dans les années 1890 un bourg ouvrier important mais économiquement fragile. En 1894, les ouvriers se lancent dans un conflit social d’ampleur  à l’heure où les syndicalistes se déchirent sur la question de la grève générale.
  • La Révolution russe et le mouvement ouvrier de Loire-Inférieure (1917-1921). Nous sommes en 1917, la guerre a trois ans et l’Union sacrée, du plomb dans l’aile. Le mouvement ouvrier local, surveillé de près par les autorités, sort très lentement du silence.  Les temps sont-ils à la révolution comme en Russie ?

N’hésitez pas à visiter la bibliothèque du Centre d’histoire du travail (RDC du bâtiment Ateliers et Chantiers de Nantes). L’emprunt d’ouvrages y est possible gratuitement.

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021964 Les ouvrières aux XIX-XXe siècles : des ouvriers comme les autres ?

  • Dates des cours : 15janv-22janv-29janv-5févr
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Dominique LOISEAU


Dominique LOISEAU

Elles sont moins présentes dans la mémoire collective. Elles ont des points communs avec les ouvriers dans leur vie professionnelle, mais aussi une singularité, celle de femmes au travail.

Accompagnées de photos ou gravures, les 4 séances aborderont ces thèmes transversaux :
– réalité et légitimité des ouvrières au XIXe
– comment la division sexuelle du travail impose une remise en question de la réflexion classique en termes d’emploi, de qualification, de trajectoires sociales
– syndicalisation et luttes des ouvrières
– conditions de travail
– y a-t-il pour elles un avant et un après 1968 ?

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021965 Ouvriers de Loire-Atlantique (et d’à côté…) – Cycle 4

  • Dates des cours : 15janv-22janv-29janv-5févr-12févr-19févr
  • Heure de début du cours : 13:30
  • Heure de fin du cours : 15:00
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Christophe PATILLON


Christophe PATILLON

Faire connaître la richesse de l’histoire sociale de la Loire-Atlantique et de l’Ouest en partant de luttes et d’événements marquants. A noter : les cycles sont indépendants les uns des autres et aucune connaissance en histoire sociale n’est requise !

  • La « Liberté libre » et les « trublions téléguidés » : ERAM face à la CFTC-CFDT (1962-1972). Chez ERAM, on ne supporte les syndicats que s’ils sont dociles, et gare aux travailleurs qui tenteraient de s’émanciper de la férule patronale ! Les syndicalistes chrétiens de la CFTC-CFDT l’apprennent à leurs dépens lors de deux conflits sociaux, en 1962 et 1972. 
  • Les probes et les lâches : les lithographes en lutte (1903). Après avoir pesé longuement le pour et le contre, les lithographes nantais se lancent dans la grève pour un aménagement de leur temps de travail afin d’éviter le chômage à la morte-saison. Ils se pensent forts et unis, mais déchantent vite : traîtres et faux-frères se sont glissés dans leurs rangs.
  • La Contemporaine : premiers pas d’une coopérative atypique (1975-1980). En 1975, une poignée de travailleurs insatisfaits se lance dans l’aventure coopérative et crée l’imprimerie La Contemporaine. Comme beaucoup d’autres coopératives créées à l’époque, ce projet  est porté par l’esprit revendicatif du printemps 1968 : l’expérimentation sociale, la volonté de mettre en pratique (et donc à l’épreuve) ses convictions politiques et éthiques sont à l’ordre du jour. Ils veulent travailler autrement, prouver que c’est possible sur la durée, et inscrivent leur projet économique « dans la perspective d’une société de type socialiste où le capital et le profit ne sont pas le moteur. »
  • Une décennie pour rien ? L’UD CFDT de Mayenne et le défi de l’implantation syndicale (1969-1981). « Il y a plus de têtes de vaches qu’il y a d’habitants, et encore quand je parle de vaches, je parle bien des bovins, et je ne compte pas les patrons. » Nous sommes en novembre 1981, dans le cadre du 8e congrès de l’Union régionale CFDT des Pays-de-la-Loire. En quelques mots, un syndicaliste a mis en avant les caractéristiques d’un territoire peu accueillant pour le mouvement ouvrier : la Mayenne demeure une terre agricole et les patrons mayennais ne sont guère portés au dialogue social..
  • La délocalisation, une arme antisyndicale : le cas d’UGECO. « C’est la première fois à Nantes que l’on voit une usine fermer ses portes, pratiquement après une grève, et aller s’installer ailleurs. » Ces mots sont issus d’un long article que L’Eclair consacre le 22 septembre 1972 à cette entreprise nantaise de confection. En effet, après une très longue grève, la direction décide de se « restructurer » abandonnant le coeur de Nantes pour la campagne verdoyante (Sainte-Pazanne) et le bord de mer (Guérande).
  • Les OS du clavier se rebiffent : la grève des dactylocodeuses de l’INSEE (1980-1981). L’INSEE les avait recrutées au début des années 1970 car elles offraient toutes les garanties : elles étaient femmes, jeunes, dociles et destinées à le rester grâce à un management autoritaire et paternaliste. En 1980, les « petites mains » se révoltent et font entendre pour la première fois leurs voix de travailleuses et de femmes. 

N’hésitez pas à visiter la bibliothèque du Centre d’histoire du travail (RDC du bâtiment Ateliers et Chantiers de Nantes). L’emprunt d’ouvrages y est possible gratuitement.

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022167 Cycle médiéval

  • Dates des cours : 9oct-6nov-20nov-4déc-18déc-15janv-29janv-12févr-11mars-25mars-8avr-3juin
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Association ARTABAN


ARTABAN

L’art médiéval a imprimé en profondeur le paysage monumental français. De l’art roman à l’art gothique, des artistes géniaux ont su donner aux formes une vie d’éternité qui a traversé les siècles. Ce cours offrira des approches et des éclairages multiples à l’image des chefs d’œuvre de différents domaines : architecture, sculpture, icones, vitraux, tapisseries…. Cours magistral, aucun pré-requis nécessaire. Plusieurs intervenantes se partagent le cycle et offrent une vision variée du sujet.

  • Nantes médiévale
  • Au cœur de l’espace Plantagenêt, première partie
  • Au cœur de l’espace Plantagenêt, deuxième partie
  • Découvrir la muséographie revisitée de Cluny
  • L’art funéraire au Moyen Âge
  • Châteaux du grand ouest au temps de Louis XI
  • Cluny et l’ordre clunisien au Moyen Âge
  • Maillezais, une abbaye clunisienne en Bas-Poitou
  • Le livre au Moyen-Age : les imagiers de Tours …
  • Les châteaux de la Loire au Moyen âge
  • Prévôts, bourgeois et paysans : à la découverte de l’architecture civile
  • Découvrir la muséographie revisitée de Dobrée (sous réserve de réouverture)

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022170 Décors : l’art en grand format

  • Dates des cours : 2oct-16oct-13nov-27nov-11déc-8janv-22janv-5févr-19févr-18mars-15avr-13mai
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Association ARTABAN


ARTABAN

Un décor, c’est une oeuvre XXL qui nous raconte une histoire, une époque, un lieu. Ce cours vous propose de découvrir de grands décors de l’histoire l’art qu’ils soient sculptés, tissés ou peints, à travers des exemples diversifiés qui vous entraîneront de Pompéi à Bourges, de Florence à Versailles, de l’Antiquité au XXe siècle. Cours magistraux, aucun pré-requis. Plusieurs intervenantes se partagent le cycle et offrent une vision variée du sujet.

  • Les décors sculptés d’Olympie, berceau des JO
  • Les fresques de Pompéi
  • La tenture de l’Apocalypse d’Angers
  • Le Palais Jacques Coeur à Bourges
  • Les merveilles de la Sainte-Chapelle de Paris
  • Saint-Savin, la peinture murale et la couleur dans l’église
  • Les fresques de Fra Angelico au couvent San Marco de Florence
  • Mantoue, Palazzo Te
  • Versailles, quelques décors
  • Le plafond baroque de la Galerie Mazarin au Musée de la BNF de Paris
  • Le plafond de l’Opéra de Paris par Jules-Eugène Lenepveu et Marc Chagall
  • Les décors impressionnistes

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