032310 Populations et territoires d’Amérique latine : une géohistoire

  • Dates des cours : 3oct-10oct-17oct-7nov-14nov-21nov
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:30
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Pierre JAMBARD


Pierre JAMBARD

La géohistoire, popularisée par le grand historien Fernand Braudel, cherche à expliquer les territoires actuels par l’étude des processus du passé.  Le propos du cours est d’essayer de montrer comment la réalité culturelle, politique et humaine de l’Amérique latine d’aujourd’hui est largement issue d’une évolution historique complexe (monde précolombien, colonisation ibérique, indépendances, voisinage avec les États-Unis). Des études à différentes échelles tenteront d’en saisir l’extraordinaire diversité.

Les thèmes abordés seront les suivants : une trilogie culturelle (l’Amérique précolombienne, une clé toujours actuelle, un héritage colonial omniprésent, la marque des esclavages) ; l’échec des indépendances (à l’origine du morcellement politique, à l’origine de la fragilité de la démocratie, des territoires mal maîtrisés) ; le peuplement et l’urbanisation (le concept de pays neuf -1880-1930), les migrations de populations) ; des territoires socioculturels (une nation métisse : le Mexique, l’Afro-Amérique : l’exemple antillais, l’immensité brésilienne : les marques de l’histoire).

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032501 Mers et océans au coeur des enjeux mondiaux

  • Dates des cours : 25janv-1févr-8févr-15févr
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Jean-Pierre POISSON


Jean-Pierre POISSON

« C’est la mer qui nous unit », ce slogan d’une banque pourrait être le point de départ de ce cours afin de vérifier la validité de cette affirmation.

Les espaces maritimes  couvrent 72% de la planète et recèlent d’importantes ressources qui nous sont indispensables. 90 % des marchandises transportées dans le monde le sont par des navires. L’essentiel de nos connections Internet dépendent des câbles sous-marins. 70% de la population mondiale vivent sur les littoraux. Et les mers n’ont pas encore dévoilé toutes leurs potentialités.

Depuis longtemps se posait  la question de la propriété de la mer.  Il y a une quarantaine d’années les États y ont répondu en mettant en place un droit maritime international. Il n’empêche, les rivalités sont bien présentes à la fois pour affirmer des souverainetés et pour exploiter les ressources marines. Dans un contexte de réchauffement climatique, de dégradation de l’environnement et d’épuisement des ressources, la militarisation des espaces maritimes s’accélère, des tensions montent et font parfois craindre le pire.

D’autres mesures de gouvernance mondiale sont attendues pour empêcher ces tensions, pour protéger la mer mais aussi pour se protéger d’elle.

Ce sont tous ces enjeux économiques, géopolitiques, géostratégiques et environnementaux que le cours abordera en s’appuyant sur des exemples localisés et variés.

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032601 Géohistoire du Sahara : un monde clos ou une voie de passage ?

  • Dates des cours : 17janv-31janv-14févr-20mars-3avr-17avr
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Pierre JAMBARD


Pierre JAMBARD

Le Sahara, le plus vaste désert du monde qui s’interpose sur 5000 km de l’Atlantique à la mer Rouge sur dix Etats est-il un espace replié sur lui-même, ou au contraire une voie de passage mettant en relation monde méditerranéen et Afrique noire ?
A cette question, il n’y a pas eu une réponse unique au cours de l’histoire, faisant alterner temps de fermeture et temps d’ouverture. Renversements de tendances dont il faut chercher la cause tantôt dans les faits climatiques, tantôt dans le contexte géopolitique. C’est le déroulement de cette extraordinaire identité saharienne que ce cours se propose d’étudier par une approche de type géo-historique, c’est-à-dire une géographie de ce territoire expliqué à la lumière de son histoire millénaire.

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033010 La propriété de la terre : approches nationale, continentale et internationale

  • Dates des cours : 6nov-13nov-20nov-27nov-4déc-11déc
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : François COLLART DUTILLEUL


François COLLART DUTILLEUL

Le programme ci-dessous est susceptible d’être modifié et/ou complété en fonction de l’actualité :
1) Ce qu’être propriétaire veut dire
Le droit de propriété et ses dérivés (propriété, possession, démembrement, usage, servitude, ORE, …)
Les différentes approches de la propriété en France (en général et spécialement pour la terre agricole)
2) Petit tour du monde de la diversité du droit de propriété de la terre :
– dans différents textes du droit international
– exemples de pays : Bénin, Mali, Bolivie, Equateur, Chine,…
– exemples de la propriété spéciale des peuples autochtones sur leur terre : Saramaka, Nisga’a, Kogis…
3) L’appropriation de l’eau (Aguas argentinas en Argentine, « grandes bassines » en France, le commerce international de l’eau…)
4) Les enjeux de la propriété de la terre en Europe, notamment :
– au regard du libre-échange en droit européen
– comme composante de la crise agricole du début d’année 2024
– au regard de l’appropriation de la terre par des étrangers
– comme déterminant de la transition écologique

 

033015 Où va la démocratie ? descente dans le dysfonctionnement

  • Dates des cours : 28nov-5déc-12déc-19déc-9janv-16janv-23janv-30janv-6févr-13févr-19mars-26mars
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Alfredo PENA-VEGA


Alfredo PENA-VEGA

L’Europe, en tant qu’entité globale, partage un désir démocratique, ce qui ne signifie pas que ce désir démocratique soit exercé dans sa plénitude, ni même qu’aujourd’hui l’Europe présente, dans son ensemble le visage d’une démocratie accomplie. Peut-on avoir un sentiment, qu’en ce moment de crise aiguë, pour le dire rapidement, les citoyens, pas seulement européens, ne sont guère des démocrates actifs, voire sont indifférents aux aspirations, aux acquis historiques de la démocratie.  Existe-il un tournant, une sorte d’indifférence, de passivité démocratique ?

Quelles sont les causes principales de cette déshérence, sinon errance, de la démocratie ? Quelles sont les raisons qui expliquent les aspirations à des tendances nationalistes voire néofascistes défavorables à l’enracinement démocratique ?

En prolongeant la réflexion sur où va la démocratie, l’objectif de ce cours est de s’interroger sur les raisons des dysfonctionnements démocratiques, en proposant des pistes de réflexion à la lumière d’événements historiques marquants.

Les dates proposées ne sont pas fixes, elles peuvent subir des modifications au cours de l’année, elles seront remplacées, vous en serez informés à l’avance.

 

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033020 La perception des risques et des catastrophes

  • Dates des cours : 1févr-8févr-15févr-22févr-14mars-21mars-28mars-4avr-11avr-18avr-16mai-23mai
  • Heure de début du cours : 15:45
  • Heure de fin du cours : 17:15
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Daniel GUYON


Daniel GUYON

On pensait pouvoir dompter la nature. Mais les catastrophes naturelles sont plus fréquentes et plus dévastatrices, les épidémies et l’insécurité alimentaire n’ont pas été éradiquées, les ressources ne sont pas inépuisables. Les risques géopolitiques majeurs, qui semblaient s’éloigner avec la fin de la Guerre froide, reviennent sur le devant de la scène. Le risque sanitaire nous a durement impacté avec la « pandémie ». On pourrait aussi s’interroger sur le risque numérique.
Le risque relève du probable et la catastrophe du réel. Les spécialistes des risques et des catastrophes les distinguent selon leur origine : naturelle, technologique, biologique, sociopolitique. Il pourrait être intéressant de remonter dans le temps pour comprendre la situation présente (approche historique). Car les catastrophes ne sont pas un fait nouveau. Elles laissent parfois des traces dans la mémoire collective.
Certains risques naturels, comme les inondations, les séismes, les éruptions volcaniques montrent la nécessité de raisonner sur le temps long. Mais les humains ont la mémoire courte. Ont-ils conscience de ce qu’est une crue centennale, par exemple ? Il est également nécessaire de visualiser les zones à risques, de montrer la vulnérabilité socio-économique de certaines populations, notamment dans les pays en voie de développement (approche géographique).

Le cours sera articulé autour d’études de cas (catastrophes anciennes et récentes), en s’appuyant sur des documents (vidéos, articles de presse, analyses de spécialistes, récits et romans évoquant des catastrophes), pour comprendre les enchaînements. Car dans un premier temps, c’est la sidération qui l’emporte, puis l’aide aux sinistrés s’organise. Dans une deuxième temps intervient l’enquête, puis des moyens sont mis en œuvre pour éviter une nouvelle catastrophe.

Ce cours sera interactif, c’est-à-dire qu’il laissera une place importante à l’échange entre les participants, comme par exemple l’apport de témoignages ou d’éventuelles expériences professionnelles qui pourront alimenter le débat. Néanmoins, il ne nécessitera pas de connaissances spéciales sur les sujets traités.

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033101 L’eau sur la planète : disponibilités – utilisations et perspectives en lien avec le changement climatique

  • Dates des cours : 25janv-1févr-8févr-15févr-22févr-14mars-21mars-28mars-4avr-11avr
  • Heure de début du cours : 09:00
  • Heure de fin du cours : 11:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Joseph MICHEL


Joseph MICHEL

L’eau sur la planète : une répartition inégale et des besoins croissants avec le réchauffement climatique, la croissance démographique et les risques de conflits pour son accès. Le partage de l’eau des fleuves entre pays riverains constitue un nouveau débat : l’hydro diplomatie de l’eau. Nous réaliserons un bilan des ressources en eau : les utilisations actuelles, les projets, la rareté et les conflits entre pays pour son partage ainsi que les avancées technologiques pour économiser la ressource. Nous exposerons, les solutions actuelles les plus pertinentes pour faire face à son manque et aux changements climatiques. Nous examinerons plus particulièrement les projets et les débats liés au développement des barrages sur les rivières et fleuves comme le Nil, le Mékong, le Tigre et l’Euphrate. Le réchauffement climatique sera exposé à partir des effets prévisibles pour les jeunes générations et les mesures fondamentales à mettre en œuvre.

Programme : 4 cours sur l’exposé de la situation actuelle, 3 cours sur le partage avec des exemples actuels, 3 cours sur les solutions envisagées.

Pédagogie : avant chaque séance les diapositives seront envoyées aux participants pour préparer commentaires et discussions, pour un cours interactif.

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033202 La démocratie est-elle le moins pire des régimes ? De Socrate aux zadistes

  • Dates des cours : 15nov-22nov-29nov-6déc-13déc-20déc
  • Heure de début du cours : 09:00
  • Heure de fin du cours : 11:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Jean-Frédéric DESAIX


Jean-Frédéric DESAIX

ATTENTION le 8 nov est remplacé par le 20 déc

Churchill avait-il raison en définissant la démocratie comme le moins pire des régimes ?
Concertation, démocratie participative, empowerment… de nouvelles aspirations aux pratiques démocratiques pointent ici et là en Europe. La démocratie représentative est-elle à bout de souffle ? Est-ce possible de s’en passer ? Quelles ont été les tentatives en faveur d’une démocratie directe ?

  • Origine des débats sur la conception de la démocratie
  • Rousseau versus Locke
  • Les tentatives de démocratie directe au cours des siècles
  • La crise du système représentatif
  • crise de la démocratie ou crise des démocraties ?
  • Les nouveaux espaces démocratiques
  • imaginaire ou réalité ?

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033204 Histoire de l’espace français des origines à nos jours

  • Dates des cours : 4oct-11oct-18oct-8nov-15nov-22nov-29nov-6déc-13déc-20déc-10janv-17janv
  • Heure de début du cours : 13:30
  • Heure de fin du cours : 15:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Jean-Marc BARTNIK


Jean-Marc BARTNIK

Connaitre la mise en place de l’espace français métropolitain. Comprendre la mise en valeur des ressources très diversifiées, par des sociétés qui évoluent au cours des âges. Saisir l’importance des politiques d’aménagement du territoire. Ce cours s’organise à partir de quatre thèmes :

La part de la nature : situation, zones morpho- climatiques.

La formation du territoire français : frontières, limites intérieures.

Les paysages anthropisés : espaces agricoles et urbanisés, flux et mobilité.

L’aménagement du territoire : espaces d’activités économiques et touristiques, métropolisation et inégalités territoriales.

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